Par Paul AMARA
Bangui 1er avril 2021— (Ndjoni Sango) : Ce vent nouveau qui souffle sur la Centrafrique à partir du 30 mars 2021, laisse présager, un avenir plein d’espoir. Pourquoi un avenir plein d’espoir ? Comme il est dit, on construit l’avenir à partir du passé. Cela sous-entend que les leçons tirées des cinq premières années de la gouvernance du président Touadera à la magistrature suprême de l’Etat, doivent passées au peigne fin afin de dégager les nouvelles pistes d’orientation des cinq prochaines années.
Les compatriotes et la communauté internationale, sont tous témoins des souffrances du peuple centrafricain qui a sombré durant huit années dans une spirale de violence née de la crise militaro-politique.
Cinq années se sont écoulées dans un climat de méfiance, dans une situation de marasme économique, dans un climat d’insécurité accrue quand bien même que, l’on note une stabilisation dans certaines parties du pays et particulièrement dans la capitale Bangui.
Mais les points les plus culminants de ce premier quinquennat de Touadera, sont que le chef de l’Etat s’était battu pour le retour de la sécurité dans le pays en vue de restaurer l’autorité de l’Etat pour la gestion administrative.
Ensuite, il s’agissait de la reprise des activités économiques sur l’ensemble du territoire national, la reprise des activités pédagogiques dans toutes les zones académiques de la RCA et enfin, diversifier les coopérations bilatérales et multilatérales pour sortir de l’isolement diplomatique auquel la RCA est assujetti depuis plusieurs années à cause de la mauvaise volonté de certaines puissances qui ont imposé la guerre dans le pays.
Au vu de ces actions menées par le régime en place, quelques résultats probants sont visibles. Pour l’heure, il n’est que question de continuité. Cette continuité ne peut réussir qu’avec la sécurité. Ainsi, en remettant les forces armées centrafricaines sur pied, cette politique doit accompagner les nouvelles perspectives du chef de l’Etat.
Rien ne pouvait être possible, si l’armée nationale ne serait pas en mesure de protéger son territoire et son peuple. Entretemps, les grands projets de développement contenus dans le livre vert du chef de l’Etat qui vise à la reconstruction des édifices publics, la construction des routes, des écoles, des hôpitaux, l’intensification des travaux de production énergétique par la construction des barrages et autres… sont les points inscrits dans l’agenda de Touadera réélu pour les cinq prochaines années.
Aussi, la production de l’eau potable, est l’une des priorités du chef de l’Etat. De même, la question de sécurité alimentaire, fait partie des préoccupations majeures du président Touadera, qui entend avec l’appui de certains partenaires fiables, développés le secteur agricole, l’élevage, la pisciculture, etc… par la construction des usines agro-alimentaires dans différentes zones du pôle de développement du pays. Ce nouveau vent doit être orienté et soutenu pour le bien-être du peuple centrafricain.