RCA: le prochain quinquennat présidentiel donne-t-il les garanties nécessaires de réalisation des promesses ?

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Faustin Archange Touadera durant la campagne électorale

Par Thomas KOSSI

Bangui 1er avril 2021-(Ndjoni  Sango) : Les campagnes ont coûté ce qu’il fallait faire pour réussir un mandat des électeurs. Ils ont œuvré et le résultat vaut les cinq(05) ans acceptés à l’unanimité  par tous pour terminer un travail déjà mis en chantier. Que dire si la volonté humaine attend de pieds fermes que les promesses valent la peine compensée ?

Comme ce jour du 30 avril 2021 donnait la gale aux militantes et militants et autres électeurs,  de se gratter pour dire merci au-delà. La Cour constitutionnelle s’est prononcée pour bénir l’élection du professeur Touadera, un chef d’Etat nouvellement réélu. Ce jour survint, et les cœurs se tranquillisèrent.

Les différentes étapes du cérémonial, les unes après les autres, se succédèrent jusqu’à ce que les TROIS AXES du candidat réélu viennent à être promulgués. Comme l’on applaudit ce passage ! Car la vérité des vérités étaient mises à nue.

N’est-ce pas la totalité de ce que veulent le peuple et son chef suprême qui est résumée dans les points énumérés ? La nation qui, des années durant, a souffert et continue de souffrir, compte à partir de son choix légitime, de devoir et pouvoir mettre un terme à ça. Vu qu’un Centrafricain avec un gabarit de surseoir à ces agitations démesurés, et le voulant personnellement, l’on lui donne le mandat conséquent de se battre en grand guerrier effarouché pour aboutir à une victoire triomphale.

Tant, trop c’est trop, en Centrafrique avec les mutineries, rébellions, et autres comportements antidémocratiques. Le « Champion » fera tomber sur lui une tonne d’applaudissements en l’entendant dire solennellement, si on le paraphrasait : « Les groupes armés  actifs n’existeront point dans le pays tant que je serais là ».

Mais quel est dans le monde ces groupes d’individus qui caressent ces genres de bonshommes mécréants, assassins et sans cœur aucun à un Être-Suprême ?

Tous les Centrafricaines et les Centrafricains ont écouté de leurs oreilles propres les quatre vérités du président réélu. Personne ne veut plus que les gens de la communauté des 623.000 km² meurent en désordre.

La Démocratie que nous voulons, réclamons et souhaitons, nous la voulons non comme un jeu de bille d’enfants, mais un joyau à ne point jeter à l’eau. La belle promesse que la République centrafricaine prend comme un glaive tranchant, se veut cette notion à nous, cinglant.

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