Par Mamadou NGAINAM
Bangui 1er avril 2021—(Ndjoni Sango): Il ne va pas sans dire que la République Centrafricaine est l’un des Etats Africains, ayant connu les affres de la dictature durant des périodes où les Africains, en grand nombre étaient assujettis à des tortures morales, physiques et autres. Quand bien même que de 93 à 2011, le pays a pu organiser des élections dites démocratiques, mais souvent très contestées, cela n’empêche que le pays continue de vivre et d’exister.
Seulement, nos hommes politiques de tous bords, n’ont jamais nourri l’ambition de construire leur pays à l’instar des autres quand bien même, certains pays dirigés par des dictateurs patentés et les exemples sont nombreux.
C’est effectivement ces dérapages graves qui ont conduit aux multiples crises militaro-politiques qui ont détruit toutes les structures socio-économiques de notre pays.
Si la crise et les évènements de 2013 à ce jour, devrait servir de leçon à tous et particulièrement aux hommes politiques censés diriger ce peuple, tous doivent s’atteler à la reconstruction de la République Centrafricaine. De 2015-2016, après la rupture du processus démocratique dans le pays, nous avions tenu des élections démocratiques qui ont permis le retour à l’ordre constitutionnel.
Ces élections ont porté au pouvoir le Pr Faustin Archange Touadera. Tout en continuant dans le respect des principes démocratiques, e président de la République a tenu respecter la constitution Républicaine en organisant des élections de décembre 2020. Ce qui a conduit à sa réélection dès le 1er tour.
Cette nouvelle investiture du 30 mars 2021, confirme la volonté du chef de l’Etat qui, soucieux de pérenniser la démocratie, a convaincu l’ensemble de la communauté internationale.
Puisque le président réélu n’a pas pris le pouvoir par la force comme certains l’entendent le faire, cependant, Touadera est l’émanation du peuple qui aspire à, la paix et à la sécurité. Il est question désormais, de donner l’opportunité au chef, de finir son programme de société dont certains aspects n’ont pu être exécutés lors du premier quinquennat.
Par ailleurs, que les politiciens centrafricains, puissent faire une rétrospective de la gestion de la chose publique lorsqu’ils étaient au pouvoir. Et aussi, il faudrait que ces derniers, puissent penser à contribuer efficacement, au retour de la paix dans le pays, à la reconstruction du pays, ainsi, chacun trouvera sa place et le peuple, s’en sortira grandi.
A l’heure actuelle, il n’est plus d’actualité qu’un peuple continue de s’exiler alors que les lois d’immigration se durcissent de plus en plus dans tous les pays du monde.