Par Thomas KOSSI
Bangui 8 avril 2021—(Ndjoni Sango): La capitale centrafricaine présente un visage qui le plus souvent indispose le visiteur ou l’étranger qui y arrive pour la première fois. Les matins et les soirs en allant et en retournant du Centre-ville où le travail dans les différents services se fait, l’on se demande comment vit-on dans une ville comme celle-là ?
Dès 06 heures du matin, le réveil chassé des yeux, l’on se pose la question de savoir si l’on réussirait à aller au boulot. Ce dernier se trouve, pour la plupart du temps, au Point Zéro, c’est-à-dire au cœur de la capitale de Centrafrique. Comme la sonnerie pour le gagne-pain a sonné, tous les regards sont braqués vers là où on aura à être productif pour la réussite du pays. Et donc de tous les côtés, femmes, enfants, hommes, estropiés, manchots et autres baroudeurs pour la vie quotidienne, chacun y met le sien.
Les regards, la vue, le désir de travailler pousse chacun de ces êtres à pousser le cran devant assurer le menu pain du jour. Les idées planent pour le point de la chute qui favorise la force à déployer à rendre la journée facile aux estomacs de la famille.
C’est alors que le Centre-ville interpelle tout un chacun à regarder vers lui pour s’en sortir. Les véhicules de tout genre, les motocyclettes de toute fabrication, les piétons de toute zone, tous regardent le même pôle qui attire les envies diverses.
L’on y va, parfois en singleton, parfois en groupe, parfois sans but certain pour dire que le travail explore sa chance et sa nature. Sans lui, que peut-on faire en réalité devant le multiple et varié accro du monde qui ne nous laisse guère jouer avec la joie de vivre ici-bas ? Vu que cela prime partout, nous ne ferons que l’appliquer pour la quiétude au quotidien.
Que la construction de la capitale se fasse dans le droit de sa mise en forme, car l’Africain se verra dans son rôle de bâtisseur d’empire qui lui donne la force de subsister des années durant. Regardons partout ailleurs que de regarder vers un même et seul coin, ce qui ne donnera pas la vive force de construire à jamais la cité à l’Africaine.