Par Thomas KOSSI
Bangui 20 avril 2021—(Ndjoni Sango) : Le monde entier joue en ce moment avec un feu rouge de la maladie à coronavirus. Des milliers de morts se ramassent partout tant le mal tuant fait rage énormément. La peur ronfle dans le pays, mais que dire de la progéniture écolière qui attend prendre la relève de demain ?
Aujourd’hui, même les sadiques ont perdu leur foi et croient en la mort certaine s’ils ne font pas attention à ce qui peut intervenir le jour suivant. Le pic du fléau ne met plus personne dans la joie de chaque instant. Mais comme mourir vient vivre avec les mortels, il n’y a pas de place pour douter de quoi ce soit.
A un moment donné, des millions de masques devaient être donnés à tous les Centrafricains vivant chez eux. C’était le don du chef de l’Etat à ses concitoyens. Cette distribution a-t-elle atteint toutes les cibles visées ? Voire la population qui germait mais attendue pourtant comme il faut pour les jours à venir ?
Cette interrogation mérite qu’on se la pose tant les plus jeunes d’entre nous risquent de passer l’arme à gauche. Les compatriotes avaient compris que cette maladie n’était qu’une supposition de la race Blanche. Les cache-nez n’étaient pas aussi stricts que les soignants et les hautes autorités du coin en réclamaient l’usage au quotidien.
Le mal qui demande aux parents et partenaires de la vie scolaire, se veut que les enseignants exigent de leurs poulains de se munir de ce bout de tissus devant les protéger.
La répartition hier a-t-elle trouvé les enfants allant à l’école ? Combien de masques leur réservait-on pour les sauver du malaise ?
En tout cas, il y a lieu de penser sérieusement à notre méchanceté quand le mal se présente et que l’on craint de le repousser avec la vive énergie. C’est pourquoi, le danger traîne, on peut le chasser si nous nous nous mobilisons comme il faut pour le dégager de l’état de nuire.
Tous les parents et partenaires donc à l’éducation, faisons face au mal qui rugit à droite et à gauche. La force de chasser la pandémie reste encore vivace et par-là, encore un petit effort, Coronavirus ou Covid-19 trouveront un emplacement lointain pour se stabiliser. « Les enfants de tout le monde », comme on appelle ceux-là chez nous, trouveront au mieux le cadre qui convient pour leur petit séjour d’ici-bas.