Par Kizer MAIDOU
Bangui 21 avril 2021—(Ndjoni Sango) : La direction de campagne du candidat déchu au second tour des législatives dans le 8ème arrondissement, Aristide Angouré, menace de poursuivre en justice la présidente du Conseil nationale de la jeunesse centrafricaine (CNJ), Pamela Derong. Cette réaction fait suite à la sortie médiatique de cette dernière, accusant le candidat du MCU de s’ingérer dans les affaires du CNJ.
Au cours d’un point de presse tenu mercredi dernier à Bangui, Magloire Dobian, directeur de campagne du candidat déchu Aristide Angouré a promis de poursuivre en justice Pamela Derong, présidente du CNJ pour certaines accusations.
Selon le Directeur de Campagne, la présidente du CNJ aurait accusé l’ancien candidat sur les ondes des stations de la place, d’être impliqué dans les affaires du CNJ et que certains jeunes du 8ème qui soutiennent les actions de son suppléant, seraient de mèche avec la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) dans le 8ème arrondissement.
Hors, selon lui, pour le 1èrcas, Trésor Adoum, le suppléant du candidat qui est à la fois président du Conseil local de la jeunesse du 8ème, a été arrêté par les forces de l’ordre dans une affaire le liant avec le chargé de communication du CNJ. Soucieux de mener les campagnes avec son dauphin, a expliqué le DC, le candidat est parti plaider pour la libération de son suppléant
« C’était pendant les campagnes électorales du 2nd tour que son suppléant ADOUM Trésor a été interpellé et maintenu avec son frère par la police centrale, à la demande de GUERRET-SINDO que l’honorable est intervenu pour le libérer, parce qu’il voudrait bien que son suppléant soit libre pour l’aider dans la tache des campagnes. Et donc, il n’est pas intervenu pour libérer les jeunes dans leurs bêtises n’importe comment du 8ème arrondissement. C’est une fausse information», a avancé Magloire Dobian.
Dans le second cas, il poursuit que si jamais la présidente du CNJ ne prouve pas dans les 48 heures qui suivent, l’affaire sera traitée en justice pour diffamation, et atteinte à la personnalité du candidat déchu du parti MCU.
« La présidente du CNJ, a, par la suite, accusé les jeunes du 8ème d’appartenir à la coalition CPC. A ce niveau, on pense qu’il n’y a pas assez de problème, puisque le gouvernement à demandé à quiconque qui connaît quelqu’un appartenant à la CPC de les dénoncer et les livrer à la justice. Puisqu’elle les connaît, on lui demande de citer nommément pour les livrer à la justice, dans le cas où elle ne le fait pas, elle est complice. Dans un délai de deux jours, si elle ne le fait pas, on va la poursuivre en justice pour fausse accusation et complicité aux éléments de CPC», a-t-il précisé en conclusion.
Hors, depuis sa création, le Conseil national de la jeunesse centrafricaine avait pour but, de mettre en place un cadre institutionnel permettant aux leaders des entités des jeunes, de porter les revendications de leurs pairs. Malheureusement, ce cadre est aujourd’hui baptisé à un jardin politique où ces leaders jeunes, en quête de tube digestif, se livrent aux hommes politiques.
Comment gérer une entité apolitique du moment où de la tête du CNJ passant par les CLJ pour finir aux conseils préfectoraux, tous les leaders jeunes sont politiques ???