Juste MBANGO
Bangui 3 mai 2021—(Ndjoni Sango) : La Fédération de la Russie est devenue de plus en plus un partenaire privilégié du gouvernement centrafricain à travers la présence ses instructeurs qui appuient l’armée gouvernementale dans la pacification du pays. Seulement, cette présence russe saluée par la population, n’est pas du appréciée par l’occident d’où une campagne de diabolisation à travers les médias.
A la demande des autorités centrafricaines avec l’autorisation du Conseil de sécurité de l’ONU, la Russie a déployé en Centrafrique ses instructeurs aux côtés des forces armées centrafricaines (FACA). L’armée centrafricaine bénéficie du soutien de la Russie à travers la formation et la dotation en armes.
Grâce à l’appui militaire de la Russie, les FACA ont pu mettre en déroute les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) de l’ancien président François Bozizé avec l’aide de la France pour renverser le pouvoir de Touadera.
L’offensive militaire déclenchée par l’armée centrafricaine appuyée par les instructeurs russes, a permis de reconquérir les villes qui étaient depuis longtemps sous domination des groupes rebelles. Aujourd’hui, le gouvernement centrafricain prend le contrôle de la quasi-totalité du territoire.
Mais, ce succès n’a pas plus à certaines puissances étrangères qui ont maintenu la Centrafrique sous une dépendance et l’instabilité. Ce 3 mai, un article de Rfi parle de crime commis par les Russes dans le pays. Le média français se base sur certains rapports douteux des experts de l’ONU et des faux témoignages pour créer une histoire sur la présence russe qui aide le pays à sortir de l’insécurité.
Jamais, dans leurs rapports et leurs enquêtes, les experts onusiens et les médias occidentaux ne parlent des crimes perpétrés par des mercenaires dans les groupes armés qui ont massacré, violé, volé et torturé la population dans ce pays. C’est ce qui surprend bon nombre des Centrafricains sur ce que disent les experts et les médias occidentaux.
L’expérience a toujours démontré que les experts de l’ONU et les médias français disent le contraire de qui existent en République centrafricaine. Car, leurs enquêtes non approfondies ne se basent pas sur des faits réels.