Par Juste MBANGO
Bangui 1er juin 2021—(Ndjoni Sango) : Les groupes rebelles de la CPC ont opté pour un mode opératoire criminel pour espérer empêcher l’offensive des forces gouvernementales sur leur position. Puisqu’ils ne maîtrisent pas ce domaine, Ils font appel aux Tchadiens spécialises pour les aider à miner les axes menant à leur position.
Des informations de sources sécuritaires informent d’un leader armé, le général Ismaël qui contrôle un groupe de rebelles composés à majorité des Tchadiens.
D’après les versions de certains rebelles appréhendés par les forces armées centrafricaines, les Tchadiens enrôlés au sein des groupes armés sont des spécialistes des mines.
« Ils sont recrutés pour poser des mines sur certains axes du nord-ouest du pays », explique un élément rebelle arrêté par les forces armées centrafricaines.
Aujourd’hui dans la région nord-ouest de la République centrafricaine, des mines sont posées par les rebelles. Ces mines font des victimes au sein des civils et de l’armée centrafricaine.
Le mouvement rebelle 3R dirigé par le général autoproclamé Bobo, et un autre général Ismaël qui dirige un groupe de rebelle constitué des mercenaires tchadiens, sont des responsables de minages des routes dans la région. Ces mercenaires tchadiens recrutés font ce boulot, à défaut de la méconnaissance de minage par les rebelles centrafricains, selon les explications d’un rebelle prisonnier.
Accessoirement, ces mines antipersonnel interdite par les « Conventions de Genève » sont fabriquées en Europe en Belgique, selon une autre source.
La Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel a été signée le 3 décembre 1997 à Ottawa par 133 pays (dont la France et la Belgique) et elle entrée en vigueur le 1er mars 1999. Vous devriez inviter l’Attaché militaire de l’Ambassade de France à Bangui à aller faire une petite excursion sur les routes minées à la frontière tchadienne. Les instructeurs russes vous aideront à fignoler l’itinéraire.