Par Thomas KOSSI
Bangui 11 juin 2021— (Ndjoni Sango): La dernière inspection des prisons à Bangui, laisse croire que la volonté politique fait et défait dans le pays. Pourquoi ces deux types de visions par rapport à ce qui concerne la RCA elle-même ?
Certains termes employés par les inspecteurs centrafricains sont crus et poussent à l’extrême. La prison de Ngaragba, le principale centre de correction imposée par la justice, est carrément à déplorer vu le mal qu’elle comporte.
Le Surpeuplement, la Sous-alimentation ou le mal Nutrition, le manque de Pharmacie enfantant des tuberculeux qui risquent de s’effacer de Centrafrique, sans oublier l’Insalubrité, toutes ces gênes à la prison centrale de Bangui, ne garantissent pas le respect scrupuleux des Droits de l’homme.
Et pourtant, avec les dernières élections, les notions de Droits de l’homme ont été enseignées et sur enseignées sur l’étendue du territoire national. Tant, nous-mêmes, nous proclamons démocratiques et être ses fervents agents de propagande. Mais pourquoi alors cette distorsion ?
L’Homme auquel nous tenons tant, doit nous convier à l’approcher en tout instant, permettant de savoir ce qu’il est, ce qu’il deviendra. Ainsi, ses petits problèmes, manques et insouciances nous amèneront-ils à répondre aisément à ce qu’il attend de nous autres en liberté.
Voilà ce que la communauté internationale désire et préconise, si les efforts faits dans ce sens sont appliqués par une nation légitime et respectant les normes internationales.
Toutefois, les maisons centrales du Camp de Roux et des dames à Bimbo, essaient dans la mesure du possible, de lever le défi. Doit-on penser que des efforts sont menés en responsable pour pallier la méconnaissance des lois qui commandent à tous de mieux conduire le pays ? Parlons peut-être dans cette langue qui reste malgré tout à vérifier.
Ce passage des responsables des Droits de l’homme dans les prisons de Bangui, avec les fines remarques qu’ils ont pu déceler, renvoie à tous les compatriotes concernés, particulièrement le ministère de la justice, que la tâche mérite bien qu’ils y réfléchissent. Pas de visions à deux vitesses, mais que les prisons marchent à merveille pour le salut de la RCA.