L’accord de Khartoum est devenu caduque, selon Alain Patrick De Koma, Coordonnateur de ‘’Génération Consciente’’

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Alain Patrick Dekoma coordonateur de la plateforme Génération consciente @crédit photo Prince Nzapaoko

Bangui 11 juin 2021—(Ndjoni Sango) : Pour Alain Patrick De Koma, le Coordonnateur de l’organisation de la société civile dénommée ‘’Génération Consciente’’, l’accord de Khartoum n’a plus son sens aujourd’hui.

« A ce jour, l’Accord politique pour la paix et la réconciliation (APPR-RCA) dit Accord de Khartoum, de notre humble avis, n’a plus sa raison d’être. Oui ! Cet accord est devenu caduque. Nus le disons ici parce qu’aujourd’hui, sur l’ensemble du territoire centrafricain, 99% sont totalement libérés. A partir de ce moment, ceux qui ont choisi délibérément de prendre les armes, selon leur propre volonté pour torpiller l’esprit de la République, pour assassiner le peuple centrafricain, pour prendre le pouvoir par le coup d’Etat, nous pouvons dire aisément qu’ils ont allègrement violé l’accord.

Le traitement qu’ils ont subi de la part des Forces armées centrafricaines avec l’appui robuste de nos partenaires de la Russie et du Rwanda, ils le méritent bien. Ils ont été neutralisés jusqu’à dans leurs derniers retranchements. Aujourd’hui, on ne parle plus de groupes armés sur notre territoire. C’est ici que nous saluons la bravoure de notre armée et nous remercions les forces alliées pour leur appui qui a permis de bouter l’ennemie hors de notre pays.

Comme nous le disons, l’Accord de Khartoum est devenu totalement caduque. Et, surtout que lors des pourparlers qui ont abouti audit accord, seuls le gouvernement et les groupes armés étaient concernés. Du moment où une des parties signataires, à savoir les groupes armés ait été neutralisée et donc n’existe plus à ce jour, du coup l’accord tombe entièrement dans la caducité.

Aujourd’hui, nous pensons que les dirigeants de ce pays et ceux qui ont pensé et initié cet accord doivent regarder devant eux et se définir un autre cadre bien propice, si jamais on devait parler de l’accord. Car, les clauses mêmes de l’accord ont été violées à plusieurs reprises par les groupes armés, malgré la bonne volonté du gouvernement de poursuivre le dialogue avec eux. Ils ont tué, pillé, incendié et massacré le peuple centrafricain. Leur place, notamment ceux qui ont été capturés sur le terrain de combat par notre vaillante armée avec l’appui de leurs alliés, puissent être traduits en justice et qu’ils répondent de leurs actes ».

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