Par Thomas KOSSI
Bangui 25 juin 2021—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine est un dépotoir de maux qui manquent se donner un nom. La mort s’y est incrustée. L’on ne sait pas à quelle date tout ce qui arrive sur le territoire national a vu le jour. Boganda lui-même a souffert du désastre que les nationaux continuent de subir jusque-là. Mais ces désagréments disparaîtront-ils du canal national en quelle date ?
A Bangui, les tonnes de plombs qui sifflent les soirs partout, sont-elles la vision de quels anges ? La population qui s’en plaigne au jour le jour, qui lui dira la vérité sur le danger réel ? Car on sait que dans la ville, plus personne ne peut oser ignorer ce que l’on qualifie de braquages. Les jours étant trop clairs, tous les braqueurs n’attendent que ces nuits sombres pour opérer.
Dans la rase-campagne, partout où les FACA et leurs alliés sont passés, ces coins sont encore retombés dans la force des bandits de grand chemin qui violent, tuent, braquent et incendient à leur aise. Comme ils sont ultra-fiers de renouer avec leur premier penchant, celui de détruire les 623.000 km² qu’ils ont souhaités mener en chiens mordants !
Les propositions faites donnaient un temps brefs pour faire arrêter ces massacres. La vision des filles et fils de la République ne croit en rien en ces temps où nous allons pleurer de plus belle, nos chers parents enlevés par un inattendu malheur. Que dire si le calme ne peut plus exister en République centrafricaine ?
Parce que le monde où les ressortissants de cette partie de la planète ne peuvent souffler, autant mieux les éliminer du rang des créatures que l’Etre Suprême persiste à régénérer jusqu’à l’extrême. La communauté internationale finira de ne pas continuer à se déverser en tout, pour une entité au rendement en-dessous de la faiblesse même.
Les voisins limitrophes cesseront d’être aussi larges que possibles pour subvenir à leurs inconvénients. Que penser du calme qui s’échappe de Centrafrique, alors que l’univers entier œuvre pour la paix de tous ?