Par Erick NGABA
Bangui 26 Juillet 2021— (Ndjoni Sango): Après le massacre d’une dizaine de civils à 12 km de Bossangoa au nord de la République centrafricaine, le gouvernement a aussitôt dépêché une mission précurseur dans la localité. Après le constat des faits, la mission gouvernementale a déclaré au cours d’un point le vendredi dernier que les relèvent les faits sont liés au banditisme.
Le vendredi dernier, une mission du gouvernement composée de trois ministres dont de ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement, des actions humanitaires, et celui de la santé.
La mission a rencontré différentes entités de la ville de préfecture de l’Ouham, société civile, parents des victimes, autorités administratives, sécuritaires et religieuses. Ensemble, la délégation a fait le constat de cet évènement qui a endeuillé non seulement cette préfecture mais toute la République centrafricaine.
A travers son porte-parole, Ghislain Serge Djorie, le gouvernement centrafricain qualifie le massacre des 12 civils vers la ville de Bossangoa de crime lié au banditisme. Sans chercher à savoir plus loin dans cette déclaration, le ministre porte-parole du gouvernement veut mettre ce crime odieux sur le dos des bandits armés.
Le premier communiqué du gouvernement sur le massacre a pointé du doigt accusateur la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) d’être derrière le crime.
Qui sont réellement les auteurs présumés de ce crime crapuleux ? A la question de savoir les auteurs présumés, la mission gouvernement se réserve de tout commentaire pour laisser la place à une enquête gouvernementale mise en place.
Par ailleurs dans un communiqué, la mission onusienne en Centrafrique (Minusca) a aussi annoncé une enquête afin de déterminer les responsabilités. Affaire à suivre !