Par Marly Pala
Bangui 4 août 2021—(Ndjoni Sango) : Ces derniers temps en République centrafricaine, les violences, les rackets ou encore les bavures sur les citoyens par les forces de sécurité intérieure, deviennent monnaie-courante dans le pays. Alors que ces forces sont sensées éduquer, voire redresser la population en cas de dérapage, mais tel n’est pas le cas. Est-ce la peur ou la pauvreté qui les conduisent à agir ainsi ?
Les policiers ou encore les gendarmes, sont des forces de sécurité intérieure qui sont formées pour protéger, redresser voire asseoir le civisme au sein de la population. Mais la réalité diffère, car les violences policières deviennent presque quotidiennes tant en République centrafricaine que dans d’autres pays du monde.
On se demande si c’est la peur qui conduit ces agents à user de violence sur les citoyens ?
En plus des bavures orchestrées lors des interventions, ces derniers sont souvent taxés de corrompus, car beaucoup sont cités dans des cas de racket, de délivrance des papiers administratifs par voie illégale et plusieurs autres activités, contraires à l’éthique de leur fonction.
A cela, la question de l’enquête de moralité avant le recrutement s’avère indispensable pour éviter d’éventuels dérapages dans l’exercice de leur fonction. Car la police et la gendarmerie, sont des corps importants pour l’intégrité territoriale et donc, il est nécessaire de veiller à la discipline de certains de ces agents malintentionnés.
Ce constat intervient au moment où les cas de violence, de racket et des bavures orchestrés par certains agents des forces de sécurité intérieure sur la population deviennent récurrents dans le pays et que des sanctions disciplinaires de dernière rigueur comme il se doit, ne leur soient pas infligées, alors que plusieurs victimes en souffrent après.