Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 22 mars 2021—(Ndjoni Sango): Le phénomène de l’avortement en général, que ça soit précoce ou non, est devenu très fréquent ces derniers temps à Bangui surtout dans le milieu jeune où les deux partenaires sont encore sur les tables-bancs de l’école. Que peuvent faire les deux partenaires afin d’éviter ce handicap à leur cursus scolaire?
Pour répondre à cette interrogation, il serait nécessaire de connaître les principaux acteurs qui ont contribué à l’accomplissement de cette pratique nuisible qui de nos jours, est considérée comme du commerce, une vache à lait pour certains personnels et professionnels de santé.
Il y a les sages-femmes, infirmières et pire encore les élèves-médecins, les détenteurs des petites cliniques du quartier y compris les petits centres de santé urbain. C’est ce qui est pourtant regrettable car ça touche à la vie humaine des jeunes adolescentes en générale.
Ces personnages cités ci-haut sont les complices de ces pratiques malsaines tout en sachant que c’est un acte condamnable par leur profession qui, toutefois, peut occasionner la mort de la jeune fille pendant et après cet acte odieux. En le pratiquant, ils ne se soucient de rien même pas un gêne de conscience professionnelle.
Ce que les jeunes filles de nos jours doivent savoir, est, qu‘elles doivent tout d’abord prendre conscience de leur avenir et prendre leur destin en main, avant de s’aventurer sur ce terrain où l’avenir peut-être incertain pour elles.
Ce qu’elles peuvent faire pour éviter des grossesses qui pourront compromettre leur avenir, c’est de se fixer des objectifs qui visent à s’abstenir et les pousser loin dans les études. Elles peuvent également se rendre dans des centres d’écoutes pour prendre des mesures contraceptives telles que l’utilisation des préservatifs, prendre des pilules et autres qui peuvent leur éviter de tomber enceinte si tôt.
Dans ce cas de figure, on comprend donc que l’avortement n’est pas seulement commis par la fille seule, non, bien au contraire, il est le fruit d’un arrangement entre ces deux personnes. A cause de l’avortement, des jeunes filles perdent leur vie. Ce qu’il faut faire c’est de lutter contre cette pratique et donner des opportunités à ces jeunes adolescentes de pouvoir réaliser leur rêve.
Ce constat est vraiment amer et très regrètable pour nos amis des petits « centre de santé, clinique, vendeurs embullants et autres »
Mais pour limiter les dégas, je propose la reprise des sensibilisations dans les écoles et les lieux pubiques (surtout milieu jeune) et encouragement des jeunes filles à l’école.