Par Thomas KOSSI
Bangui 14 octobre 2O21- -(Ndjoni Sango) : Le symptôme qui plane sur la République centrafricaine, n’est autre que l’implacable inquiétude. Qu’on le veuille ou non, le pays pense chaque instant quel sera le lendemain ? Vivra-t-on, ne vivra-t-on pas vu que les minutes qui s’écoulent donnent une impression terne ?
Les différentes préoccupations qui dominent l’être humain, c’est aujourd’hui l’indigence palpable. Le monde entier en parle. Mais en Centrafrique, la peur de la mort en ces minutes qui donnent un dard, met tout trop mal à l’aise.
Les femmes et les hommes dans le pays sont tristes et ne vivent que l’air du désordre. Tout le monde pense à l’instant, que seront les jours qui s’annoncent dont le ciel ne sera que teinté de sales éclats ? Qui appeler dès que l’atmosphère manque de clarté alors que des garde-fous ont été pris en son temps ?
Que les 623.000 km² se retrouvent et se disent : parlons sans avoir peur au cœur et vidons les sacs qui nous sortiront des circuits de mort. Car pourquoi la mort ? Ce n’est pas dans ce sens que le monde entier mène sa petite vie. D’ailleurs, cette petite vie, on la balance comme un pot de farine de mil dont les habitués s’en nourrissent du matin au soir.
Comme c’est du pain agréablement mouillé, les dents sont également trop bien préparées pour lui passer dessus. Comme de par l’univers, les uns et les autres lui accordent la forte portion de saveur à laquelle ils donnent le tonus qui plait sur la langue. Que personne ne garde rien en lui-même donc.
Parlons de tout et de rien. Que les petites gens, que les touts puissants se mettent ensemble et ouvre le fond d’eux-mêmes. La joie d’être UN sera d’une force sans recul, et la vive fierté qui habitera chacun dans son cagibi, fera rayonner la pure félicité de vivre ensemble comme par les années antérieures, pour une solidarité solennelle et resplendissante. Nous chanterons d’une seule et même voix sonnante, le refrain de la communauté !