Par Thomas KOSSI
Bangui 16 octobre 2021—(Ndjoni Sango): La République centrafricaine entame des moments difficiles en ce qui concerne l’ouverture des classes pour cette année. Que l’on soit parents, que l’on soit de la communauté, tout le monde sait pertinemment que ça bouge. Que faut-il faire exactement pour sauver la face ?
Quand on a une machine que l’on utilise, autant mieux lui donner du poids. Après le repos, on la remet au travail. Si toutes les mesures ont été prises, le travail reprend normalement. Sinon, un désordre entre en jeu et l’on se plaint.
C’est à cette occasion que le pays joue présentement. Les parents voient le fond de leur poche pour que les apprenants se tiennent disposés le jour J, la communauté se dit être prête pour tout faciliter aux citoyennes et citoyens en vue.
C’est alors que les boutiques sont remplies d’acheteurs de fournitures. Mais avant, il faut que la communauté ait doté tout le monde à être dans de bonnes conditions d’achat. Cette opportunité se présente-t-elle dans des conditions aussi sûres ?
Les mères, pères et tuteurs qui vont acheter ce qu’il faut, se butent à des prix exagérés. Tant les besoins ne sont pas tout le temps remplis. Car, ce que l’on détient est tout à fait aléatoire aux attentes de la fille ou du garçon. Eh bien déception !
Bien avant, si les comptes ne sont pas versés comme l’on s’y attend, les cris de misère vont vers ceux qui ont cette charge, mais ne répondent pas financièrement comme le peuple le croit.
Le mécontentement grossit, la haine s’enflamme et la peur prend de l’ampleur. C’est pourquoi, faisons attention à tout pour que la marmite ne se verse pas quand il ne le faut pas non plus.
Le débat de la rentrée fait bouger la planète entière. Elle (la rentrée) concerne chacune et chacun des hommes qui habitent la terre ; l’avenir lui revient et si tu l’arranges comme il faut, demain sera radieux pour toi et les tiens. Préparons-nous donc à cet effet, tant bien les parents que la communauté ?