Par Thomas KOSSI
Bangui 22 octobre 2021- (Ndjoni Sango) : La dernière sortie médiatique du porte-parole français Jean-Yves LE DRIAN, ministre des Affaires étrangères sur la République centrafricaine, n’est autre qu’une menace. Son homologue centrafricain qualifie ses révélations de mensongères. Que veut la France à certains pays africains ?
Hier, le Mali, aujourd’hui, la RCA. Mais où va le pays que Macron gouverne seul ou avec une équipe ? Si c’est le dernier cas, autant mieux composer avec tout le monde. Parce qu’il est dit quelque part que l’on a un grand avantage à œuvrer avec les autres.
L’on est quelqu’un que si les autres sont avec nous. Car nous savons que le président français ne serait pas venu tout seul au pouvoir dans son pays. C’est avec son groupe politique « La France en marche », que tous ses compagnons se sont battus comme il faut pour qu’il vienne embêter le monde en Centrafrique.
Comme l’a si bien dit la ministre Baipo, les arguments du politique français LE DRIAN, ne contiennent que faussetés. La France que l’on connaît de loin, a beaucoup de subtilités dans ses démarches. Ce pays de nos ancêtres les Gaulois, brille en fine politique de micmac pour faire couler ceux qui boivent dans son verre très sale.
La vieille génération, de par son ignorance, a perdu de nombreuses possibilités. La nouvelle, de plus en plus, cherche à se mettre dans le rang de la compréhension mais encore, de profonde connaissance de ces Maîtres d’il y a.
Le dernier sommet France-Afrique a ouvert la vanne de compréhension au chef d’Etat Macron. Bien de choses lui ont été révélées par cette jeune tranche qui n’a pas tenu la langue de vipère. Alors que d’ordinaire, les grands responsables tiennent leur verbe avec des mesures conservatrices. La peur planant, les chefs d’Etat africains pensent à leur place en or ; ils ne veulent pas la perdre inutilement. L’Hexagone a toute la chance de faire garder ou de faire perdre si elle le veut.
La solidarité avec Baipo contre l’échec de la France, doit servir aux serviteurs de cette patrie de penser avantageusement à eux d’abord que de penser troubler les alentours.