Par Marly Pala
Bangui 25 octobre 2021—(Ndjoni Sango) : Beaucoup de jeunes centrafricains trouvent comme activité génératrice de revenus, le transfert en gros et détails, des crédits de communication. Car, les besoins se font sentir dans presque tous les coins du pays. Mais certains de ces vendeurs, pratiquent la mauvaise politique qui est celle d’envoyer juste des messages téléphoniques au lieu de transférer le crédit. Ce qui n’est pas normal.
La communication facilite le rapprochement entre les parents, amis et connaissances même de loin. En République centrafricaine, au moins quatre sociétés de téléphonies mobiles s’y trouvent, à savoir : Telecel, Orange, Moov et rarement Azur.
Et comme le besoin de communication devient de plus en plus important dans le pays, beaucoup de citoyens se sont lancés dans le transfert des crédits en gros et détails, comme activités génératrices de revenus. Mais certains de ces revendeurs malintentionnés font mauvaises prestations parfois dans cette affaire combien noble.
Ce que déplorent certains utilisateurs qui requièrent l’anonymat : « Grâce au système de transfert de crédits, nous ne pouvons pas nous prendre la tête. Parce qu’avec juste 100F, 150F ou encore 250F, nous pouvons déjà passer beaucoup d’appels, contrairement à l’ancien système qui est celui de payer seulement les coupons de rechargement pour effectuer des appels. Mais ce que nous déplorons, c’est la mauvaise pratique mise en place par certains revendeurs. Car, qu’on arrive par exemple pour le transfert de 250F et qu’on est pressé pour partir, ils prennent le numéro ensuite ils envoient juste un message au lieu du transfert. Ce qui crée parfois des malentendus entre les clients et certains vendeurs en détails. Si les agences de régulations et acteurs de communication veillent sur ce phénomène et tirent les oreilles de ces malintentionnés, ce sera une bonne chose », ont-ils prié.
Ce constat intervient alors que de nombreuses personnes se sont plaintes du phénomène d’envoi de message à la place du transfert, effectué par certains revendeurs des crédits en détails. Ce qui ternit l’image de ceux qui en ont fait bon usage. Alors que le transfert des crédits est une activité qui rapporte bien et qui répond aux besoins de beaucoup de Centrafricains.