Par Cyrille YAPENDE
Bangui 4 novembre 2021—(Ndjoni Sango) : Le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera a prononcé le 1er novembre 2021, un discours à l’ouverture de la cérémonie de la Conférence de Glasgow de 2021. Il a interpelé sur la nécessité d’adopter des mesures très restrictives pour lutter contre les changements climatiques.
Dans son discours adressé aux Chefs d’Etat et de gouvernements et au Secrétaire général des Nations Unies, à l’occasion de la 26ème Conférence des Parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, le Président centrafricain a appelé ses homologues à proposer des mesures dures visant à lutter efficacement contre les Changements Climatiques.
Le représentant des Centrafricains dans cette assise de haut-niveau à Glasgow en Ecosse, a défini cette rencontre comme une dernière chance qui permet à tous les décideurs de prendre conscience de la vulnérabilité de leur environnement.
A travers ses gigantesques trésors naturels insuffisamment exploités, « mon pays, en dépit des campagnes médiatiques de désinformation dont elle fait l’objet, progresse dans la construction de la paix, de la démocratie et contribue énormément à la réduction des émissions des gaz à effet de serre et à la séquestration des gaz carboniques », a-t-il avancé sans oublier d’ajouter que les changements climatiques et la pandémie de COVID-19, constituent aujourd’hui les grands défis mondiaux qui ne peuvent être surmontés que dans le cadre du multilatéralisme et d’une solidarité internationale agissante.
Avant de clore son discours, le Président Touadera souhaite au nom de son pays que cette COP26 intègre, dans ses décisions finales : « la nécessité pour les pays développés de fournir des ressources financières en soutien à la mise en œuvre effective et efficiente des contributions déterminées au niveau national par les pays en développement ; l’opérationnalisation de l’objectif global en matière d’adaptation, y compris le développement d’indicateurs visant à l’atteindre, tels que l’amélioration de la capacité d’adaptation, le renforcement de la climato-résilience et la réduction de la vulnérabilité, afin d’assurer une réponse adéquate et urgente au changement climatique dans le contexte de l’objectif de température ; et la nécessité de finaliser les mandats en suspens relatifs au Règlements de Paris à la COP-26 afin de permettre la pleine mise en œuvre de l’Accord de Paris », a-t-il conclu.
En marge des travaux de la COP26 du 1er au 12 novembre 2021, 200 pays dont la République centrafricaine, représenté par Thierry Kamach, ministre chargé de l’Environnement et du Développement durable, sont invités à présenter leurs plans de réduction des émissions d’ici 2030.
Ces pays, par le biais de leurs dirigeants, ont tous accepté en 2015, de procéder à des changements pour maintenir le réchauffement de la planète ‘’ bien en deçà ‘’ de 2° C par rapport aux niveaux préindustriels –et d’essayer de viser 1,5° C- afin d’éviter une catastrophe climatique.