Bangui 12 Novembre 2021—(Ndjoni Sango): Le 08 novembre dernier, le Ministre centrafricain en charge de la jeunesse et des sports, par un Arrêté ministériel, a nommé deux conseillers spéciaux au sein de son département, selon l’avis de certains observateurs et médias en place, cet arrêté va à l’encontre des textes organiques de l’administration centrafricaine. Lors d’une conférence animée mercredi 10, le Ministre précise que cet arrêté est légal.
Le Chef du département de la jeunesse et des sports justifie que cet arrêté est légal, du fait que les deux conseillers spéciaux ne sont pas nommés avec effets financiers d’abord, puis à titre gratuit. Selon Aristide Briand REBOAS, cette réaction tombe dans la manipulation de masse visant à dénaturaliser les actions du gouvernement et diaboliser le gouvernement :
« Quant vous voyez l’arrêté et que vous voyez l’arrêté qui fait dépensé l’Etat, ce sont deux choses différentes. Je vous dis que c’est totalement légal. Je comprends que pour beaucoup qui pensent que nous avons préféré nommé les gens avec l’effet financier, non. Ceux-là qui nous critiquent si on leur demande de venir travailler gratuitement pour leurs pays, ils ne le feront pas. Et donc c’est à titre gratuit», a précisé le Chef du département de la jeunesse et des sports.
Qui doit être nommé Conseillers ? Étranger ou non étranger, le Ministre clarifie que cela se fait un peu partout, l’essentiel est que les nominés aient ce mandat pour pouvoir mobiliser de moyens pour le développement du sports en Centrafrique : « Bien avant, je devrais appeler le président de la fédération de Maroc, qui était Directeur de budget, mais aujourd’hui les choses ont pris du retard, il est devenu Ministre de l’économie. Du coup, c’est dans cette lancée qu’on avait demandé à quelqu’un qui travaille dans un réseau pour aider. Ils ont fait au Kenya, ils ont fait un peu partout pour mobiliser les moyens. Et donc, il leur faut ce mandat là pour avoir la légitimité de travailler. Par le passé, j’ai aussi fait et pourtant je n’avais pas de fonction, j’avais mobilisé des moyens », a ajouté le signataire.
Cette nomination au poste de deux Conseillers spéciaux, a suscité un tollé dans le camp des juristes centrafricains qui demandent l’annulation pure et simple de cet arrêté. Si l’on se fie à l’organigramme de ce département ministériel, ce poste ne figure nullement pas selon le décret portant adoption du cadre organique de l’administration centrafricaine. Wait and see.