Par Thomas KOSSI
Bangui 27 novembre 2021—(Ndjoni Sango) : La rentrée scolaire, la santé et peut-être un troisième cas en Centrafrique, méritent que la voix s’élève le plus haut possible, pour faire réparer beaucoup de choses. Hier c’était le système éducatif, aujourd’hui, c’est le système sanitaire du ministre Pierre Somsé. Qu’est-ce qui ne va pas dans ces ministères ?
D’ailleurs, raison gardée, il y a lieu de savoir que ces départements marchent la main dans la main. Bien de choses caractérisent les personnels de SOMSE et MOUKADAS. Beaucoup de leurs collaborateurs se trouvent en dehors de la capitale. Ce qui veut dire que ces membres de gouvernement ont vraiment du pain sur la planche.
Les déboires de la santé ce sont ceux de l’éducation nationale. Tant leurs structures ont été sabotées par les derniers remous socio-politiques.
Devenus des sites de résidence pour les assaillants, leurs lieux de travail ont été pris en force. Par la suite, les mêmes encadrements ont été servis à loger les citoyens qui n’ont pas une seule arme de protection. Que faire enfin ?
Leurs cadres désistent en conséquence à aller à leurs postes, tant la peur leur enseigne à ne pas sortir de sitôt de la capitale. Ils y ont leurs familles ; leurs enfants suivent les cours préscolaire, fondamentale I, secondaire et supérieur dans de bonnes conditions.
La quiétude, quant à ce qui se dit, va bien pour cette espèce humaine. C’est alors que les pères ou les mères ne veulent point que leurs progénitures n’aillent plus loin que cela.
La santé a bien de mal à se retrouver comme certains autres ministères. La machine entière brille en quelques regrets qu’il faut dépasser de façon enfants du pays, avant de l’amener à se tirer de la misère. La population qui se plaint par manque de sédatifs pour les maux de tête au jour le jour, retrouvera-t-elle la joie de vivre paisiblement ?