Par Thomas KOSSI
Bangui 29 novembre 2021—(Ndjoni Sango) : Les Centrafricains ont compris qu’il faut faire avancer leur monde. En allant à gauche, à droite, ils ont vu comment les autres africains se sont battus pour sortir de l’ordinaire. Ne se sont-ils pas mis au pas pour créer et se trouver des cadres devant lancer ce qui leur est propre ?
Les préscolaires, les écoles de l’enseignement I, les collèges, les lycées, l’université de Bangui et les autres centres de formation supérieure gagnent les 623.000 km² aujourd’hui. Les fondateurs ont une seule idée, faire des hommes de demain. Cependant, comment oser dire qu’il y a un vide en tel domaine et pourtant on veut fabriquer une plus-value de cadres ?
Comme on le dit si bien chez nous, les établissements naissent comme des champignons sur notre terre. Les femmes, les hommes, qui ont soif de mettre sur pied une institution scolaire, fonde des humains qui doivent travailler férocement. Toutes les races de l’intellect sont mises sur pied, parce que le pays en a besoin.
Toutefois, ici et là, on semble manquer d’un citoyen qui ne fait pas ceci ou cela. Mais que fait-on dans ces cycles qui ont pour rôle de préparer le coin à aller au loin ?
La matière grise qui prend de l’aile dans ces instituts est à encourager. Encore faut-il que l’espace lui soit ouvert et qu’elle œuvre dans le bon sens afin de mener le Centrafrique au loin.
Ainsi, le manque de cadres à déplorer, ne servira à rien si l’amour pour son pays, guide les concitoyens à vraiment chérir leur environnement. N’est-ce pas qu’ouvrir l’école c’est fermer la porte des prisons ?