Par Thomas KOSSI
Bangui 2 décembre 2021- (Ndjoni Sango) : A la fin de la semaine, les activités se doublent et se redoublent. Car un jeune homme qui a le béguin pour une jolie femme se fait écraser par un taxi qui fait son chemin. Moindre aventure ordinaire ou vengeance du destin ?
Le garçon s’est correctement entretenu avec sa « ripaille »comme on le dit chez nous. Et après avoir mis le iota sur le i, la femme traverse la rue pour attendre le coureur de l’autre côté de l’Avenue de l’Indépendance. Elle y est déjà et passe le temps pour que le charognard la retrouve enfin.
C’est en ce moment que le piéton qui lance le pied pour traverser la route se met face à face avec un véhicule, lequel véhicule le ramasse du trottoir par la tête et l’arrête de son parcours. Des voix crient au massacre et se précipitent pour voir de près ce qui vient de se produire.
Le mal est piteux. Des citoyens convergent rapidement sur le corps étendu. Par ailleurs, l’on se saisit de la jeune femme convoitée pour qu’elle situe le monde par rapport à l’accidenté, d’une part, de l’autre, les uns et les autres se bousculent pour faire transférer le corps inerte vers le centre médical.
Le weekend que tout le monde salue avec vénération, les chocs qui s’y produisent dépassent ce qui échappe à l’entendement de l’homme. On y peut vraiment rien du tout, mais la vie vaut ce qu’elle peut coûter. Ne dit-on pas que la vie ne vaut rien cependant rien ne vaut la vie ?