RCA: des préoccupations face aux violences faites à l’égard des femmes

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Des leaders communautaires dans une session de sensibilisation sur les VBG en RCA @crédit photo Prince Nzapaoko

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 2 décembre 2021—(Ndjoni Sango) : Les violences faites à l’égard des femmes dans des diverses sociétés centrafricaines, restent encore une préoccupation majeure non seulement pour les autorités compétentes mais également pour les associations et juridictions habilitées à protéger les femmes et filles contre tous abus et actes nuisibles à leur égard.

La lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) faites sur les femmes et filles est une affaire de tous. Ces cas de violences sont très courants ces derniers temps en République centrafricaine.

Les différentes sortes de violences exercées sur les femmes et filles dans les différentes sociétés centrafricaines, ne se résument pas seulement à travers des ateliers de formation, mais également une sensibilisation de masse dans les différents arrondissements ainsi que l’arrière-pays.

Il serait mieux de faire une large diffusion sur ce phénomène qui devient un moyen pour certaines personnes d’arriver à leur fin,  en exerçant la brutalité sur une femme. Ces types de violences sont multiples.

On peut citer entre-autres : les violences conjugales, sexuelles, mariages précoces et forcés et autres. Cette problématique de violences à l’endroit des femmes doit nécessairement concerner toute la population capable de donner une pierre à l’édifice national.

Une femme qui donne la vie ne doit pas être violentée, a exigé la ministre du genre de la protection de la femme, de la famille et de l’enfant, Margueritte Ramadan : « La plupart des violences faites sur les femmes et filles, sont faites durant les crises politico-militaires. Ces femmes et filles sont violées, maltraitées et tuées, pourtant, ce sont  elles qui donnent la vie. Nous devons lutter pour mettre fin à ces pratiques odieux à l’endroit des femmes et filles car, elles ne sont pas des instruments mais des personnes à part entière ».

Le mieux à faire est de sensibiliser non seulement les leaders communautaires mais également les victimes de ces cas de violences qui ne veulent surtout pas se prononcer à cause de multiples raisons afin d’obtenir une réparation.

Les coupables des violences sexuelles, conjugales et autres telles que les violences professionnelles sur les lieux de travail, les harcèlements sexuels et autres abus doivent être punis par la loi qui protège les femmes contre les crimes commis.

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