Par Thomas KOSSI
Bangui 16 décembre 2021—(Ndjoni Sango) : Avec les détresses que traverse le pays, les difficultés ne cessent de s’accroître. L’on ne peut parler en RCA sans évoquer le terrible cas de manque de jetons qui nargue tous les commerçants. Ce manque de menues monnaies vient-il en Centrafrique comme désordres avec lesquels mener des négociations ?
Comment un Etat comme les 623.000 km² de la superficie nationale puisse manquer de ces choses qui passent en premier lieu avant tant d’autres choses ? Un pays qui vit comme bien de contrées africaines, doit s’asseoir sur des chaises bien confortables.
Dans ce pays en feu, il est in considérable de penser que chaque citoyen n’a pas le mérite de vouloir garder ce qui lui est propre : les monnaies qui aident l’homme à se valoriser en toute circonstance.
On se rend compte que, ce qui se veut essentiel, échappe entièrement à l’attention de l’être au pays de Zo Kwe Zo. Est-ce que cette manière de voir la vie le vaut-il pour les vivants en général de ce bloc ?
Avec cette pénurie de revenus constatée, il est difficile que la vie coûte moins chère dans les foyers. Parce que la bonne dame ne va au marché qu’avec cette monnaie qui tremble dans la main pour payer n’importe quel aliment.
Vu que balancer 1.000 F CFA pour ceci ou cela, et le redevoir à l’acheteuse en monnaie de rechange de 200 F CFA, coûte de la mer à boire. Car, de part et d’autre, personne ne peut brandir ce reste qui demeure important pour la femme qui en veut automatiquement. Et donc que faire en conclusion ?
Ou bien cela provoque une querelle entre vendeuse et acheteuse, ou bien, la bonne compréhension radoucit la discussion entre les deux.
En clair, le manque de jetons peut créer la distorsion qui fait donner en spectacle gratuit, des mères de foyer, bien que le Ministère des finances et la BEAC doivent avoir l’œil curieux sur ce genre de petits phénomènes qui organise des guerres de clans. N’est-ce pas que les petits marigots enfantent la mer immense ?