Par Thomas KOSSI
Bangui 29 décembre—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine vaut un trou de pires dangers. Les crises militaro-politiques que tous déplorent, sont les mamelles de ce vilain sentiment. Comment viendra-t-on à juguler cette pression d’anxiété qui rôde partout ?
L’histoire des Centrafricains qui des années en années, vont de mort à la suite de la mort, reste un creux sans fossile. Les uns et les autres, que la nature fabrique, sert à nous éduquer parce que les rayons de soleil éclaire l’univers entier.
A la seule différence, que l’anxiété qui nous mène au-delà de la vie naturelle prolonge notre humeur. Tant il n’est pas facile de dire que les oiseaux de même plumage volent ensemble. Ils sont ensemble mais bien sûr, leur chair n’a pas la même valeur.
L’anxiété, dont le mal n’épargne personne, sert à provoquer l’être à vouloir s’écarter d’elle. Seulement, que faut-il faire devant la dureté de son mal pénétrant ? Bien de remèdes se profilent et la solidarité humaine aura voulu que le fait de se donner la main, aplanisse tout d’un trait. Dans ce cas, l’on fera partir de la communauté des vivants le sortilège du mal blessant.
Les individus qui, en réalité, sont les mêmes, ont la chance de se tendre la main d’amour. Cette largesse les emmènera à aimer et à s’aimer le plus longtemps possible. Ce qui veut dire que l’anxiété que l’homme doit abattre, sert plutôt à les unir pour que le soin entre eux se raffermissent. Ne dit-on pas aisément que le malheur des uns fait le bonheur des autres ?