Par Cyrille YAPENDE
Bangui 3 janvier 2022—(Ndjoni Sango): Le Président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji, dans son discours de clôture de la deuxième session ordinaire 2021, a rappelé le 29 décembre 2021 au pouvoir exécutif, le respect à l’avenir, des dispositions constitutionnelles en la matière pour le bon fonctionnement des institutions de l’Etat.
Dans son discours de la clôture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale, le Président du parlement n’a pas froid aux yeux pour charger le gouvernement à respecter les dispositions constitutionnelles de la République centrafricaine permettant le bon fonctionnement des institutions de l’Etat.
Dans le même ordre d’idée, « je me vois dans l’obligation d’interpeller le Gouvernement quant au respect du délai de reddition des comptes, car cela fait déjà plusieurs années que les projets de loi de règlement ne sont pas soumis à l’examen de l’Assemblée Nationale pour adoption, alors qu’il s’agit là d’une exigence qui participe de la bonne gouvernance et de la transparence dans la gestion des finances publiques », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le député de Baoro, a précisé que la loi de règlement, et elle est une loi qui arrête le montant définitif des dépenses et des recettes de l’Etat de l’exercice précédent. De ce fait, a-t-il ajouté, elle constitue un instrument majeur du contrôle parlementaire sur le gouvernement.
En outre, « elle permet à l’Assemblée nationale de se prononcer sur l’opportunité de donner ou non quitus au Gouvernement pour sa gestion de l’exercice concerné », a-t-il conclu.
Parlant de l’adoption par le parlement de la loi des finances pour l’exercice de l’année 2022 pour permettre à l’Etat de faire face efficacement à ces charges régaliennes de fonctionnement et de développement du pays, le Président du parlement, par conséquent, a dit au gouvernement de : « respecter ses engagements vis- à-vis des partenaires techniques et financiers afin de permettre au pays de renouer d’ici le second semestre 2022 avec le programme appuyé par la Facilité Elargie de Crédit du Fonds Monétaire International (FMI), qui est conditionné par la réussite du programme de référence ».
Il est à préciser que cette session budgétaire a permis au gouvernement de soumettre en retard le projet de loi des finances de l’année 2022 à l’Assemblée nationale, presqu’à la fin de ladite session. Cette loi qui a été adoptée par le parlement grâce à un programme de référence que le FMI signé avec le gouvernement.