Par Marly Pala
Bangui 6 janvier 2022—(Ndjoni Sango): Ces derniers temps, la plupart des administrations centrafricaines connaissent de trêves temporaires, suite à des mouvements de grève, observés par certains syndicats et travailleurs pour des raisons d’ordre différent. Ce qui constitue un manque à gagner pour l’Etat.
Les derniers mois qui ont longé la fin d’année 2021 ont été marqués par plusieurs mouvements de grève, observés par certains fonctionnaires, syndicats et agents de l’Etat. Ceci, pour revendiquer entre autres, l’amélioration des conditions de travail, le paiement ou encore l’augmentation de salaire et plusieurs autres raisons.
Ces mécontentements ont fait que plusieurs administrations centrafricaines ont connu de trêves temporaires, durant les derniers mois de 2021. Ce qui a impacté sur plusieurs secteurs, notamment l’éducation. Car, pendant près de trois mois, les enseignants du supérieur sont entrés en grève, paralysant ainsi les activités académiques. Ils avaient pris la décision de poursuivre cette grève jusqu’à une date illimitée, mais la rencontre du SYNAES avec le Chef du gouvernement a tenté d’alléger les choses.
Mais les résultats de ce rendez-vous n’ont accouché que d’une souris, puisque la base du syndicat a rejeté les accords et décidé de poursuivre la grève. Ce qui constitue un manque à gagner pour l’Etat, mais aussi pour le secteur éducatif. Car, de nombreux étudiants et nouveaux bacheliers en subissent énormément les conséquences.
En somme, les grèves et d’autres formes de mécontentement qui se produisent en Centrafrique, provoquent de sérieux retard dans le fonctionnement des administrations.
Donc si les autorités veillent sur cet aspect et répondent à temps aux revendications des fonctionnaires et agents de l’Etat, le pays évitera plusieurs crises qui pourront provoquer le dysfonctionnement des services administratifs.