Par Fofito Mattas
Bangui 14 janvier 2022—(Ndjoni Sango) : Le monde entier célèbre le dimanche 13 février, la journée mondiale de la Radio, qui est un instrument capital qui sert de communication pour la population en générale. Qu’en-est-il de cette célébration en Centrafrique où aucune résolution n’a été prise pour donner la valeur ainsi qu’à ceux qui informent le peuple sur diverses actualités du pays?
Ce n’est pas pourtant la première fois que des journées qui marquent des évènements passent inaperçu dans ce pays où tout semble être pris à la légère par ceux qui sont censés les valoriser. La radio qui sert à informer, sensibiliser et à éduquer.
Dans les normes des choses, lorsqu’on célèbre une journée qui marque un évènement, il y a des reformes, des plaidoyers, des ateliers de réflexions et autres recommandations qui se font pour faire ne serait-ce que le bilan sur ce qui n’a pas marché et chercher les motifs afin de dégager un consensus et proposer également des pistes de solutions pour la bonne marche du secteur de la radio en Centrafrique. Tel n’est pas le cas au pays de Zo Kwe Zo où aucune orientation n’est faite dans ce sens.
Cette situation ne peut en aucun cas surprendre les filles et fils du pays pour la simple raison que la journée mondiale de l’éducation célébrée le 25 janvier de chaque année dans le monde entier a été aussi un non évènement non seulement pour les autorités centrafricaines mais pire encore pour le département concerné.
Au moins, le réseau des radios communautaires de la Centrafrique a organisé une journée de réflexion pour marquer cette journée mondiale de la radio.
Doit-on toujours laisser la place aux ONG, et autres partenaires de la RCA, pour qu’ils puissent prendre le devant des choses en organisant les manifestations pour marquer les évènements dans ce pays?