Par Erick NGABA
Bangui 21 janvier 2022—(Ndjoni Sango) : Le sommet Union européenne-Union africaine vient de se tenir du 17 au 18 février 2022 à Bruxelles où ont pris part les chefs d’Etats et gouvernements européens et africains. Ces assises ont été une aubaine pour les dirigeants africains pour dire à leurs partenaires européens que la coopération qui continue d’être entretenue est d’une époque révolue où les choses en défaveur des Africains.
L’Afrique mérite d’entretenir des coopérations qui lui sont égales à égales. Le continent qui est considéré comme une réserve mondiale en matière de ces innombrables richesses naturelles, a droit de s’imposer pour mériter le respect dans ses relations multilatérales. Il doit se sentir libre de choisir ses partenaires avec qui il souhaite collaborer.
Aujourd’hui, les Africains sont unanimes. Le genre de traitement réservé à la mère Afrique dans ses relations avec l’occident le lui donne pas la possibilité d’avancer. Le partenariat entre l’Afrique et son historique partenaire qui est l’Europe, a toujours été en défaveur des Africains. C’est pourquoi, il est temps aujourd’hui de changer de logiciel comme l’a préconisé le président sénégalais Macky Sall dans son allocution à l’ouverture du sommet de Bruxelles.
L’Afrique veut être à l’heure des nouvelles technologies. Le continent qui est dépourvu de l’électricité en dépit de ses ressources énergétiques, veut passer à l’électrification de sa zone. Accéder à l’électricité, à l’industrialisation, aux nouvelles technologies, et transformer sur place ses richesses naturelles, voilà ce que veulent les Africains que d’être toujours des bénéficiaires des dons et des aides dites au développement.
La paix et la sécurité demeurent le maître mot pour que les Etats africains arrivent à se développer comme les autres nations du monde. La pauvreté, les maladies, les conflits et la mauvaise gouvernance qui minent le continent africain sont les maux qui font perdre l’espoir à des millions de jeunes africains dont certains préfèrent aller mourir dans la méditerranée.
Il est temps de réorienter les choses, de revoir le format pour que les peuples africains puissent jouir de leurs richesses qui profitent aux prédateurs aussi bien africains que leurs partenaires occidentaux.