Par Thomas KOSSI
Bangui 26 février 2022- (Ndjoni Sango) : Il y a de cela des décennies que cette idée a traversé le monde. Le Centrafrique est indépendante depuis une soixantaine d’années, avec bien sûr, les conséquences suscitées. Bonnes ou pas, le pays fait aujourd’hui son petit bonhomme de chemin. Il reste à savoir si le cadeau donné, est profitable au bénéficiaire ou au donateur ?
L’indépendance, dont la RCA se targue d’en parler in et off, lui sied selon les circonstances. Le 1er décembre qui regroupe femmes, enfants et hommes de la région, les met en situation de grande fierté nationale.
Vu que c’est normal. Devant cette implication qui, en principe, devait grandir le peuple, le mène à une situation difficile, délicate. Tant, tout le monde, donateurs et bénéficiaires, chacun en profite avec bien de déterminations différentes.
Nous, en Centrafrique, nous le prenons pleins la main. Ceux qui ont pensé accorder cette petite chance aux autres, l’exploitent comme ils le peuvent. Les compatriotes français, vu qu’ils ont signé un traité de partenariat avec les anciens du coin, les avantages multiples leur reviennent allègrement.
Vivant en paix, la surprise viendra avec les Seleka, et plus tard la CPC, que les partenaires occidentaux auront mis sur pied. Parce que pour une boutade qui n’appelle pas un coup d’Etat, ils en fabriquent.
La nation qui pense nationalement à son élan, la voici prise de court, pour se préparer à se battre. Les moyens lui font entièrement défaut en ce temps-ci. Et jouant à l’hypocrite patenté, ils feront venir le monde pour réparer le tort commis. Quel malheur pour une société sortie pourtant des mains de maître !
Les conséquences auxquelles De Gaule fait allusion, il y a lieu de faire attention à ce qu’il pense. D’abord lui-même et ses avantages personnels, tandis que le reste ne le concerne point. C’est pourquoi, il faut penser que l’indépendance dont on parle tant a deux sens : la liberté profite à qui : aux bénéficiaires ou aux donateurs ?