Par Mamadou NGAINAM
Bangui 14 mars 2022— (Ndjoni Sango): Le Coordonnateur du mouvement « Génération Consciente », Alain Patrick Dé-Komah, évoque la nécessité de revoir les textes fondamentaux en République centrafricaine. De son avis, la constitution de la République centrafricaine a des zones d’ombre d’où la nécessité de sa révision.
La constitution de la République centrafricaine a été proposée, votée et adoptée à l’époque de la transition après le coup d’Etat de l’ex coalition Seleka en 2013 contre le régime de François Bozizé. C’est cette constitution est demeure aujourd’hui en vigueur.
Pour certaines organisations de la société civile telles que « Tongolo Ti Bêafrika » et la « Générale Consciente », cette constitution a été adoptée dans un contexte incertain de la situation chaotique que le pays a traversé durant cette époque.
De part et d’autres, les leaders de ces organisations appellent à la révision de cette constitution. Ceci pour permettre à la République centrafricaine de se doter d’une constitution fondement adaptée au contexte d’aujourd’hui où la RCA doit enclencher le processus de son développement. C’est ce qu’a fait savoir Alain Patrick Dé-Komah, coordonnateur de la Générale Consciente :
« Actuellement, l’Etat contrôle plus de 90% du territoire centrafricain. Donc, nous sommes en train d’aller dans le bon sens. En ce qui concerne la Constitution de la République, il ne faut pas se leurrer. Lorsque vous prenez l’article 35, 36, 37 et l’article 153 de la Constitution centrafricaine, il y a trop d’ambigüité. Le moment viendra où le peuple centrafricain avisera. Pour nous, cela va de soi ! Mais, pour l’intérêt du développement de notre pays, pour l’intérêt de la stabilisation définitive de la sécurité de la République, à notre humble avis, le moment viendra où le peuple centrafricain avisera pour que nous puissions aller de l’avant. C’est très important ».
La Génération consciente n’est pas la seule organisation de la société civile à se préoccuper de cette révision de la constitution. Bien d’autres organisations se sont aussi prononcées pour le peuple centrafricain arrive à aviser la proposition de revoir les textes fondamentaux de la République centrafricaine.