Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 21 juin 2022—(NdjoniSango) : Lors de sa visite de travail à Kaga-Bandoro le 15 juin 2022, le ministre de l’élevage et de la santé animale Hassan Bouba, exhorte les populations de Kaga-Bandoro dans la préfecture de Nana-Gribizi, a appelé à une mobilisation de la population pour la levée totale de l’embargo sur les armes en Centrafrique, en soutenant les efforts des dirigeants de ce pays.
La sanction liée à l’embargo sur les armes en République centrafricaine depuis 2013, est une affaire de tous. Plusieurs associations de la société civile à l’exemple de Tongolo ti Bé-africa, génération consciente, les centrales syndicales et quelques autorités centrafricaines en la personne du président de l’assemblée nationale, ont plusieurs fois plaidé auprès du Conseil de sécurité des Nations-Unies pour demander pure et simplement la levée totale de cette sanction qui joue en défaveur des forces de défense et de sécurité.
La levée de l’embargo est un droit absolu des centrafricains, c’est dans ce contexte que le ministre de l’élevage et de la santé animale Hassan Bouba, lors de son entretien avec les autorités locales à savoir le maire de la ville Kaga-Bandoro et ses habitants d’appuyer le gouvernement dans les multiples démarches et plaidoyers pour que cette sanction soit enfin levée. Cela permettra aux Forces armées centrafricaines de faire face aux défis sécuritaires en se dotant des armes pour riposter aux attaques des groupes armés.
« Je profite de cette occasion pour rendre un hommage à nos forces de défense qui sont tombées sur les fronts en combattant les forces négatives. La jeunesse est l’avenir de cette nation pour cela elle doit prendre ces responsabilités. Notre pays fait face actuellement à la recrudescence des violences pour cela levons nous tous ensemble pour demander la levée de l’embargo qui pèse sur nos forces armées centrafricaines », a déclaré le ministre de l’élevage et de la santé animale Hassan Bouba avant d’ajouter que : « Il y’a des forces de sécurités intérieures qui sont en formation et il y’a aussi un recrutement qui est en cours. Avec quoi va-t-on assurer la sécurité de nos populations et de notre territoire si on n’a pas les armes sophistiquées pour répondre à ce besoin ? »
Rappelons également que le Conseil de sécurité de l’ONU va bientôt siéger le 31juillet 2022 à New-York pour débattre du dossier de l’embargo sur les armes en République centrafricaine.