Par Marly Pala
Bangui 20 septembre 2022— (Ndjoni Sango): Plusieurs maux gangrènent le domaine des sports en République centrafricaine et bloquent son épanouissement. Pourtant, le sport est un facteur de la cohésion sociale et du vivre ensemble surtout pour un pays post-conflit comme le Centrafrique. A cela, le gouvernement compte pallier aux problèmes qui freinent son développement.
Les sports centrafricains connaissent ces derniers temps, des échecs sur plusieurs disciplines confondues. Ceci pour des raisons entre autres du manque de volonté politique et le comportement de certains acteurs, alors que le sport contribue efficacement au développement du pays. A cet effet, le gouvernement s’intéresse à ce domaine et compte remédier aux maux qui le gangrènent.
A cet effet, lors du conseil des ministres du 11 septembre dernier, plusieurs questions liées au domaine sportif ont été à l’ordre du jour. Selon Maxime Balalou, ministre chargé du secrétariat général du gouvernement, les échecs des sélections nationales proviennent des retards dans les sorties et le manque des infrastructures adéquates.
« Au cours des discussions, le conseil des ministres a pu noter les difficultés dans le cadre de la présentation des dossiers des compétitions de nos différentes équipes et a fait noter également, les conditions de préparation qui ne facilitent guère, des résultats probants et qui donnent à réfléchir sur la manière à laquelle nous allons organiser les compétitions sportives à l’international. Et après débat, le conseil a demandé qu’une réunion soit organisée regroupant le ministre chargé des finances et du budget, celui, chargé de la promotion de la jeunesse, des sports et de l’éducation civique ainsi que les présidents des fédérations sportives en vue de tirer au clair, la situation du sport en général dans notre pays », a-t-il précisé.
Cette question intervient suite aux multiples difficultés rencontrées par le sport centrafricain en général tant sur le plan national et international, lors des préparatifs, du décaissement des fonds, mais aussi le manque d’infrastructures sportives adéquates pour abriter les compétitions.