Par Marly Pala
Bangui 28 septembre 2022—(Ndjoni Sango) : En vue de mener à bien, les activités minières, les cadres du ministère des mines et les membres du comité national de suivi du processus de Kimberley renforcent leurs capacités en prélude aux différentes missions qui seront effectuées en République centrafricaine. L’atelier a démarré le mardi 27 septembre dans la salle de conférence de l’ENAM à Bangui.
La suspension de la République centrafricaine sur l’exportation des diamants bruts impacte beaucoup sur ce secteur. Alors les activités minières concourent au développement du pays afin d’atteindre de meilleurs résultats sur le plan socioéconomique.
A cet effet, un comité national de suivi du processus de Kimberley a été mis en place en 2019 dans l’objectif de veiller à la mise en œuvre du cadre opérationnel pour la reprise des exportations du diamant brut en République centrafricaine. Pour cela, il faut que les membres dudit comité soient bien outillés.
Selon Thierry Poulizou, directeur de cabinet au ministère des mines, cet atelier de formation précède les différentes missions qui seront effectuées : « Depuis la mise en place du comité, aucun renforcement de capacités des membres n’a été fait pour leur permettre de bien appréhender les activités. A cela, il est impérieux de les réunir y compris les différentes parties prenantes, de s’approprier de ce cadre visant à encadrer la reprise des exportations de diamant brut afin de rendre les zones de production de diamants, conformes au processus de Kimberley. Car, la RCA est membre fondateur de cette organisation depuis sa création en 2001 et est suspendue par ses pairs en mai 2013, après la crise militaro-politique. Et en 2015 après négociation, un cadre a été mis en place et comportait deux parties pour examiner les dossiers de validation », a-t-il signifié.
Cet atelier prévu du 27 au 28 septembre, vise à renforcer les capacités des parties prenantes et des cadres du ministère des mines afin de fixer des grandes orientations des activités minières à mener.
