Par Prince Bouanga
Bangui 6 Octobre 2022—(Ndoni Sango) : Des facteurs d’ordre sécuritaire ont longtemps été un frein pour le développement du continent africain. De l’Afrique du nord au Sahel, de la Corne de l’Afrique au Golfe de Guinée en passant par l’Afrique Centrale pour arriver en Afrique australe, les peuples sont confrontés au terrorisme. Le développement ne saurait être envisagé dans un tel contexte d’instabilité car sans la paix, le développement n’est pas possible.
Le terrorisme qui est l’expression d’une violence inouïe et destiné à l’emploi de la terreur à des fins idéologiques, politiques et religieuses a mis à mal la paix dans nombre de pays africains. La volonté d’imposer un mode de vie réfractaire à la diffusion de la connaissance et de la culture a pour but de maintenir les individus dans l’obscurantisme qui est contraire à toute idée d’évolution, car un esprit instruit et cultivé est une garantie pour le développement.
Les régions d’Afrique qui sont sous la menace des organisations terroristes sont souvent les plus affectées par la pauvreté et dépendent en grande partie de l’assistance humanitaire, ce qui les rend vulnérables. Les organisations criminelles comme Daesh, Aqmi, Boko-haram et les Shebab ont en effet causé des situations de crises qui empêchent les actes coordonnés à la production des biens et à la création de richesse.
La paix et le développement sont deux notions corolaires, on ne peut parler de développement sans paix et l’évolution n’aime pas le bruit. Le terrorisme synonyme de bruit et d’instabilité empêche sans détour le développement du continent africain. Ainsi donc, la stratégie de lutte contre le terrorisme engagée par les états doit s’orienter en premier lieu sur la prévention et ensuite se pencher autour de la problématique du développement.