Par Mamadou NGAINAM
Bangui, 28 février 2023–(Ndjoni Sango): La fin de l’année 2022 et le début de l’année 2023 a été soldée par la reprise des attaques rebelles dans certaines villes du pays. Entre-temps, le gouvernement centrafricain à travers sa politique a ouvert la porte aux nombreux partenaires financiers soucieux d’investir en Centrafrique dans les prochains jours. Que faire pour fidéliser ces partenaires de développement ?
D’après un adage qui dit « L’argent n’aime pas le bruit. », ce qui veut dire que les bruits de bottes qui se font entendre ces derniers temps risqueraient de compromettre les efforts des autorités compétentes.
Les nombreuses attaques des groupes rebelles en complicité avec certains leaders politiques de l’opposition constituent un handicap au développement de la Centrafrique. Cependant, durant ces multiples crises militaro politiques, bon nombre des entreprises ont fait faillite et certaines sociétés ont déposé leur bilan. Cette situation constitue un manque à gagner pour l’Etat centrafricain.
L’essor d’un pays en voie de développement, ne se repose pas seulement sur les épaules d’un seul individu, mais plutôt sur l’apport de tout un chacun. Les opérateurs économiques nationaux, le financement des micro crédits aux associations agro-pastorales, la construction des écoles, hôpitaux, la création de l’emploi dans le milieu jeune sont entre autres les investissements à pieds d’œuvres en faveur de la population centrafricaine.
Ces nombreuses actions inscrites dans le cahier de charges des hauts ne peuvent être possibles si et seulement si la trésorerie du pays puisse retrouvée son équilibre budgétaire parfait.
C’est pourquoi, le régime de Bangui, après la reprise à 90% des territoires longtemps occupés par les groupes armés, a jugé mieux de tendre également la main aux bailleurs étrangers. Tel est la visite de la délégation du BRICS en Centrafrique récemment.
A peine rentrée, les vieux démons de l’opposition sans repères se sont réveillés des cimetières pour financer à nouveau les forces négatives pour renouveler leur pacte diabolique, telle est la reprise des attaques armées ces derniers temps dans certaines localités de Bangui. L’incendie de Béloko pour anéantir l’économie de la RCA; les actes de barbaries commis par les fauteurs de troubles sur la population civile et la prise des otages des FACA sont les exactions inscrites dans le passif du bilan des opposants centrafricains. Ces violences armées ont repris parce que la Centrafrique est sur la bonne voie pour la relance économique. Cette reprise des violences armées dans certaines régions de la Centrafrique constitue une menace pour les investisseurs qui veulent relancer l’économie nationale
A quoi ont servi les nombreux pourparlers entre le gouvernement et les chefs rebelles, les opposants en faveur de la paix en Centrafrique? Le président Faustin Archange Touadera a t’il mal fait de tendre la main aux leaders de groupes armés pour un cesser le feu? Doit-on arrêter les négociations et appliquer la méthode qu’il faut pour mettre fin à cette hémorragie? Un choix difficile mais possible doit être fait pour préserver la vie de la population et les intérêts généraux des Centrafricains s’impose.
Les investisseurs étrangers ne doivent pas se décourager pour injecter de l’argent en Centrafrique. Car, les autorités compétentes sont en train de faire le nécessaire pour que ce passé soit mis dans l’oubliette et favoriser un climat de confiance, sérénité pour un partenariat gagnant gagnant d’ici peu.