Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 3 avril 2023—(Ndjoni Sango): De nombreuses femmes Centrafricaines sont de plus en plus impliquées dans les activités génératrices de revenus (AGR). La vente des poissons et poulets braisés, les légumes, les activités maraichères et les vivres dans les alimentations sont entre-autres quelques activités ciblées par certaines femmes qui tirent profit dans ces secteurs d’activités.
La prise en charge des dépenses de la famille n’est plus réservée à l’homme seul. L’apport de la femme compte aussi à travers la pratique des activités génératrices de revenu, plusieurs femmes contribuent à l’exécution des charges régaliennes et journalières de leur famille et cela constitue un soulagement pour leur ménage respectif.
Ce secteur informel permet à ces braves femmes de venir en aide à leurs maris mais aussi de constituer des réserves dans les institutions de micro finance avec possibilité de bénéficier des emprunts bancaires.
La cotisation dans les tantines et différentes associations féminines constitue également une épargne à longue durée. Pour une commerçante, l’AGR constitue un grand soulagement pour son ménage.
« Il y’a de cela plus d’une dizaine d’année que j’exerce cette activité de braiseuse de poissons. Le revenu mensuel de mon mari ne nous permet pas de couvrir toutes les dépenses de la maison. Avec ce que je rapporte tous les soirs à la maison comme bénéfice, on arrive à combler certains vides. Aujourd’hui, c’est moi qui paye les frais de transports des enfants pour l’école et même leurs fournitures. Avec cette activité je me suis adhérée à une association des femmes appelée Kpon soussou et j’ai bénéficié d’un crédit qui m’a permit d’injecter dans une activité pour étendre mon rêve et par la suite rembourser le prêt », a témoigné Aline, une commerçante habitante de Ngoulekpa dans Bimbo 3.
De nos jours, l’Activité Génératrice de Revenu (AGR), gagne du terrain chez la junte féminine. Pour ce faire, les autorités centrafricaines et certaines organisations sont appelées à mieux faire pour soutenir ces vaillantes femmes qui préfèrent se battre de leurs propres ailles au lieu d’attendre la main du mendiante. Cette pratique est aussi une manière de diminuer le chômage mais aussi la pauvreté en République centrafricaine.