Par Marly Pala
Bangui 3 avril 2023—(Ndjoni Sango). Le 30 mars dernier est la date du deuxième anniversaire du second quinquennat du président de la République Faustin Archange Touadera. A cette occasion, il a prononcé un discours dans lequel, il a balayé plusieurs sujets de l’heure qui touchent l’indépendance de la République centrafricaine. Lequel discours, le ministre de la jeunesse et des sports Aristide Briand Reboas en donne son point de vue à lors d’un point de presse tenu ce lundi 3 avril dans son cabinet.
Le deuxième anniversaire du second quinquennat du Président de la République Faustin Archange Touadera a été célébré le 30 mars dernier. Et à l’issue de cette célébration, le Chef de l’Etat a fait un discours dans lequel, il a brossé les situations dans lesquelles le pays traverse.
Face à ce discours que la plupart des populations, qualifient d’historique, le ministre de la jeunesse et des sports Aristide Briand Reboas en donne son appréciation en ces termes : « Le discours du Président de la République à l’occasion du 2ème anniversaire de son 2ème quinquennat n’est pas d’un homme politique, mais plutôt un analyste. Ce qui fait que je suis allé dans le fond pour apprécier. A cela, je dirai que la RCA a eu l’indépendance mais nous avons enfin un homme politique indépendant et expérimenté. A titre de rappel, lorsque le président fut premier ministre, pour provoquer le départ d’un Chef de l’Etat en place, une élection a été organisée, puis contestée par l’opposition qui a fini par l’avènement des bras militaires, renversant le pouvoir. Ce qui s’était passé en 2020, aboutissant à la création de la CPC. Et donc, ayant été victime de ces pratiques à plusieurs reprises, et aujourd’hui Président, il ne peut pas se laisser faire. Voilà pourquoi nous avons analysé ce discours et avons constaté qu’il y a un vrai parcours d’expérience et de parcours de l’homme », a-t-il constaté.
En poursuivant, en ce qui concerne le référendum, il a rappelé que ce projet n’a pas été aucunement été initié par aucun parti de la majorité, ni les personnalités proches du pouvoir : « L’idée de référendum constitutionnel est sortie depuis la base, c’est-à-dire, les jeunes. Ils se sont indignés pour demander pourquoi on leur empêche d’aller aux élections à 35 ans, pourquoi cette constitution leur repousse autant. Mais si le pays est représenté à 80% par les jeunes et qui émettent des vœux au Président, ce dernier ne peut pas refuser, car il doit son élection à la jeunesse qui est majoritaire. Donc l’histoire de se maintenir au pouvoir à travers le référendum ne tient pas debout, car chacun peut aller voter oui ou non. Ce qui veut dire que tous ceux qui sont contre le référendum, sont les ennemis de la jeunesse », a-t-il rappelé.
Ce point de vue du ministre de la jeunesse intervient après l’analyse faite sur les discours du Chef de l’Etat tenus le 20 octobre 2020, à Brazzaville, le 6 mars à Doha, lors de la conférence des Nations-Unies sur les pays les moins avancés et celui du 30 mars, à l’occasion du 2ème anniversaire de son deuxième quinquennat.