Par Mamadou NGAINAM
Bangui, 6 avril 2023—(Ndjoni Sango): Selon un constat fait, plusieurs Centrafricains méconnaissent les lois fondamentales de leur pays. Cette situation constitue un handicap pour ce peuple qui n’arrive pas à se défendre lors des grandes discussions nationales et internationales. Que faire pour pousser ce peuple à s’enquérir des règles fondamentales de ce pays ?
Un peuple qui manque de connaissances est un peuple égaré. Ce qui veut dire que l’absence des lois et règles fondamentales du pays par un peuple peut le conduire à la perdition. A l’exemple des lois constitutionnelles, certaines filles et fils du pays, ont tendance à dire que ce sont les autorités centrafricaines qui doivent maitriser ces lois.
Or, ils oublient que leur voie compte beaucoup plus que celle des autorités compétentes. Même cas chez les habitants des régions reculées de la Centrafrique, où bon nombre font des choses dans l’ignorance et subissent les conséquences par la suite. Pour freiner cette hémorragie, il est préférable pour les autorités administratives locales de faire des sensibilisations afin d’outiller ce peuple sur ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire.
Cela permettrait aux Centrafricains d’éviter certaines choses qui pouvaient nuire à leur réputation ou leur vie. Certaines personnes qui sont aujourd’hui en prison ignorent qu’il y avait des lois s’ils commettent un acte dangereux. Certains étrangers présents sur le territoire national maitrisent parfaitement les lois fondamentales et pires encore les différentes préfectures et localités du pays. Ce n’est pas seulement les lois édictées mais également les différentes cultures centrafricaines, quel paradoxe ?