Par le coordonnateur national de APCA Parfait Sylvère Gbeti Sambia
En abordant l’exécution du programme de cette rencontre avec la presse, l’ONG Alliance pour la Paix en Centrafrique (APCA) a voulu scrupuleusement respecter la réalisation de son deuxième plus grand plan majeur d’action pour cette année. Issue qui s’inscrit conséquemment au premier ? Qui a connu son point d’achèvement, à savoir : la mission de paix dans la Préfecture de la Nana-Gribizi relative aux élections locales dont l’intitulé « Projet d’Education Civique et électorale » en partenariat avec l’Institut Républicain International (IRI). Ce qui précède succèdent les raisons et justifications bien fondées de cette rencontre avec la presse, afin de contribuer à la promotion de la Paix durable en République Centrafricaine.
Lorsque l’ONG a employé le clair de sa force et de ses capacités de réflexion et d’analyse sur ces crises récurrentes et déstabilisatrices de notre pays, de leurs tenants et aboutissants, elle en est arrivée à la formulation suivante des causes profondes et pistes de solutions, dans notre Pays en République Centrafricaine.
- Des Causes : Division, Désordre et Sous-Développement, principaux éléments frénateurs du Développement durable de la RCA.
- Pistes de Solutions : l’Unité/Union, Ordre/Rétablissement et Reconstructions/Progrès
De tous les crises, déstabilisations, renversements et changements de régimes politiques dans notre pays, Ces conjonctures désastreuses n’ont été jamais l’émanation du peuple mais plutôt imposées par l’extérieur pour des motifs de positionnement géopolitique et géostratégique, il en est autant pour les réflexes d’accaparement, de préparation, de conservation de ressources naturelles et minières de la RCA pour les intérêts économiques et vitaux de la puissance dominante. Derrière le déroulement de ses plans et ses projets ciniques, sadiques et machiavéliques, deux objectifs visés et poursuivis par leurs auteurs intelligents : faire régner la terreur et la punition aux moindres résistances ou de remise en cause desdits objectifs entretenus par les auteurs intelligents : que de fois des vies innocentes ont été écrasées, des conjonctures de deuils, des larmes, des souffrances dans la chair et os ont été le partage de nos populations durant plus de cinq décennies. Nos populations ont été habituées à entendre parler de développement sans saisir sa signification. Elles ont été préparées à s’accommoder du vocabulaire aide pour être installées confortablement dans l’assistanat perpétuel et dans l’attentisme, dans l’objectif de maintenir les populations dans l’obscurantisme et la pauvreté endémique, dans la durée, afin de les exposer comme proie facile de ces crises et déstabilisations récurrentes. Toutefois, nous pouvons aussi souligner la part de responsabilité de nos leaders politiques dans le maintien du cycle conflictuel en RCA, par le fait de la centralisation au pouvoir. Cet exercice non démocratique prend sa source dès l’accession du pouvoir de l’ex président BOKASSA : « Avant 1960 (l’indépendance) : BOGANDA fut élu Maire de la ville de Bangui à l’issue des élections municipales (étape embryonnaire de la décentralisation). En 1964 : les lois 64/33 et 34 du 20 novembre 1964 avec création des communes de plein exercice, moyen exercice et communes rurales. Le coup d’Etat du Colonel Jean Bedel BOKASSA le 1er Janvier 1966 a mis fin au fonctionnement des institutions démocratiques républicaines et les conseils municipaux d’où débute la naissance des délégations spéciales », s’ajoute à cela, les mainmises sur les Institutions de la République par les régimes qui se sont succédés. Enfin, nous pouvons aussi souligner autre désordre suscité par les articles relatifs au respect de la durée des mandats présidentiels. Ainsi, L’ONG dans ses rôles de militante pour la Paix s’engage dans la promotion, le développement et la vulgarisation de la thématique de l’Union comme condition sine-qua-non, incontournable pour mener les réflexions rationnelles sur les autres programmes de rétablissement de l’Ordre, lesquels impriment l’esprit de discipline, de Décentralisation du pouvoir et le respect des Institutions de la République dans toute sa dimension et de l’engagement à s’impliquer dans la dynamique du développement autocentré, propre à la réalité socioéconomique et culturelle de notre pays. Ainsi, il serait souhaitable d’adopter le principe de l’octroi et du retrait du mandat du chancelier ou du Premier ministre Allemand et en Israël du seul ressort de la souveraineté du peuple. En allant plus loin dans cette réflexion, il en ressort que la cause la plus profonde de multiples crises qu’a connues notre pays, est le fait qu’il n’est pas bâti sur de solides fondements d’où l’absolue nécessité de procéder à la politique de refondation de la RCA sur les quatre piliers stratégiques notamment:
- la culture de la Nation, de la Patrie, du Civisme et de la République au peuple centrafricain.
En vue de réussir le parcours de ces quatre grandes étapes, il y a des chapitres de vastes programmes nationaux qui sont entre autre :
- La Défense ;
- Diplomatie agressive et conséquente ;
- La Monnaie ;
- La Justice ;
- L’Agriculture ;
- L’Education et la formation (très sensible et vitale)
- La Santé
- Stricte et Bonne gestion de l’environnement et des ressources naturelles et minières ;
- Notre Souveraineté sur nos eaux.
De la conjugaison de toutes ces actions, menées, avec la contribution de chaque citoyen, gage de la dynamique d’entrainement de notre pays dans la voie de la paix tant désirée. Elle demeure la condition sine qua non, sinon, absolue, dans la durée, à l’amorce du développement sur de bonnes bases vers un décollage imperturbable, susceptible de faire de notre pays dans le soi-disant concert des nations comme une référence, soit à citer soit à compter avec.