Par Prince Bouanga
Bangui 17 Mai 2023-(Ndjoni Sango) : A l’heure où l’Afrique se reconstruit du point de vue axiologique et qu’elle tente de se défaire de certaines pesanteurs culturelles et sociales que des pays occidentaux s’efforcent à lui imposer, quel regard en tant qu’africain peut-on porter sur la journée internationale de lutte contre l’homophobie ? Quel sens à cette journée pour le continent africain ?
Comme il est devenu une coutume depuis quelques années, le monde célèbre le 17 mai de chaque année la journée internationale de lutte contre l’homophobie à la suite d’un projet de loi italien consacré aux droits des personnes homosexuelles et les LGBT. Mais avec un peu de recul et d’analyse, il est aujourd’hui important de s’interroger sur les bien-fondés d’une telle journée surtout pour le continent africain.
Et si les initiateurs de cette journée évoquent comme raison la protection des droits humains pour instaurer cette journée, il convient de rappeler que les africains en général sont très respectueux des droits humains et que le respect de la vie humaine sacrée a toujours été au centre des valeurs qu’ils partagent. Ainsi, imposer à des africains d’adopter des valeurs contraires à leur conviction n’est pas du tout courtois.
Tout en respectant les valeurs des autres, les africains aujourd’hui comme le confirment des sondages sur leurs points de vue par rapport à cette journée de lutte contre l’homophobie veulent préserver leur identité parce que cette journée même chez les occidentaux ne font pas l’unanimité des opinions. C’est pourquoi, défendre l’homosexualité n’a pas de sens pour l’Afrique.
