Par Mamadou NGAINAM
Bangui, 1er juin 2023 –(Ndjoni Sango) : C’était prévisible et voulu par la majorité du peuple Centrafricain, de voir la France, alliée traditionnelle de la RCA, s’efforcer sur scène politique Centrafricaine. Cette disparition s’explique par le départ à petit feu, de ses organisations, entreprises, sociétés et autres composantes à caractères humanitaires ou coopératives.
Tel est le cas de la société TOTAL qui est la plus importante entreprise économique de la France en Centrafrique. SUCAF, Bolloré eux aussi ont des difficultés pour résister à la furie des critiques de certains observateurs et politiques éclairés qui veulent coûte que coûte voir la RCA se débarrasser d’un ami devenu très gérant qui se mêle dans toutes les affaires intérieures du pays. Or, le « conflit » qui ne dit pas son nom, opposant la RCA et les dirigeants Français, était évitable mais orchestré par la France pour ses appétits gloutonnés développés au cours des années.
De source officielle, cette mésentente découle du fait que la Russie, ayant obtenu l’aval des autorités Centrafricaines de s’installer en Centrafrique et, pour avoir signé des accords de coopération militaire et économique, est gérant l’ancienne puissance coloniale.
II est donc, aisé de comprendre que, la montée en puissance de la fédération de la Russie en RCA, est source de déclenchement d’une jalousie très visible de la part de la France contre les autorités Centrafricaines. Même si la RCA est sevrée de toutes les aides traditionnelles, ponctuelles que l’Union européenne, la France et autres institutions financières internationales octroient à ce pays.
Cela n’empêche pas et n’empêchera pas la RCA de continuer à vivre et de poursuivre ses actions pour la libération totale du peuple qui a tant souffert durant des décennies à cause d’une politique de la mainmise sur ses richesses naturelles et ses ressources minières. Et pourtant, ces ressources Centrafricaines ont servi à construire la France et développer ses grandes usines d’armements dont le nucléaire.
Alors qu’en est-il de l’armée Centrafricaine qui est toujours dans un état de dépendance des partenaires pour être dotée en armes et logistiques ? Aujourd’hui, avec l’apport multiforme de la Russie, les forces armées Centrafricaine (FACA) sont en train d’être mieux structurées, mieux dotées et bien formées dont les résultats obtenus sur le terrain malgré la persistance des violences à l’intérieur du pays.