Par Socrates Fibanga
Bangui 24 juillet 2023-(Ndjoni Sango) : Alors que Bangui et les autres provinces du pays vibrent au rythme de la campagne référendaire, ce qui témoigne de l’intérêt que porte la majorité des partis politiques du pays au référendum du 30 juillet prochain, le BRDC qui a opté pour la politique de la chaise vide sans le savoir, est en train de se disqualifier de tout débat politique sur la plan national.
Comme s’il prenait les Centrafricains pour des moutons comme l’a affirmé l’un de ses membres, le BRDC dans sa vision politique stérile et non constructive et qui a appelé les Centrafricains à ne pas prendre part au référendum constitutionnel du 30 juillet prochain une fois de plus, a choisi le camp des ennemies de la République pour se mettre au service des intérêts étrangers dont il est à la solde.
En effet et à moins qu’on ne soit de mauvaise foi, certains membres du BRDC aujourd’hui, au lendemain des élections de 2016 qui ont porté au pouvoir le Président Touadera et de la promulgation de la constitution du 30 mars 2016 avaient dès lors émis le vœu de revoir cette constitution qu’ils jugent lacuneuse mais qu’ils veulent garder aujourd’hui contre la volonté du peuple souverain.
Pour un analyste de la vie politique centrafricaine : « le BRDC sans doute est en train de se disqualifier de la vie politique nationale parce qu’il aurait grandement contribué à revitalisation et à l’animation de l’espace politique démocratique du pays s’il participait au référendum constitutionnel qui n’est d’ailleurs un exercice démocratique. En boycottant le référendum constitutionnel, le BRDC se met en marge des aspirations du peuple qui tient à doter la RCA d’une nouvelle loi-mère » a-t-il souligné.
Il rappelle par ailleurs que l’opposition actuelle et surtout le BRDC n’est pas à mesure de proposer un modèle de gouvernance qui peut convaincre, c’est pourquoi, il est limité soit dans la politique de la chaise vide ou des manœuvres de déstabilisation.