Par Marly Pala
Bangui 27 juillet 2023—(Ndjoni Sango): La préfecture de la Lobaye est l’une des provinces de la République centrafricaine qui ravitaillent la capitale Bangui avec des produits alimentaires de première nécessité. Mais la plupart de ses villes ne sont pas couvertes en réseaux téléphoniques. Ce qui constitue un blocus pour les habitants qui s’activent. Un constat fait par la rédaction de Ndjoni Sango, en mission de travail dans la localité.
La République centrafricaine compte plusieurs préfectures, sous-préfectures et des villes et villages qui ravitaillent la capitale Bangui avec des produits vivriers de première nécessité.
Et pour que ces produits puissent être acheminés sur Bangui, il faut des voies adéquates telles que routes, voies riveraines ou aériennes pour les villes éloignées, mais par-dessus tout, passer des contacts téléphoniques pour passer des commandes.
Alors que la plupart des villes de l’intérieure de la République centrafricaine ne sont pas couvertes en réseaux téléphoniques, particulièrement la préfecture de la Lobaye où les réseaux téléphoniques n’atteignent pas certains villages. Ce qui donne de la peine pour la plupart des populations et certaines autorités à pouvoir appeler la capitale en cas d’urgence.
« Nous sommes vraiment en retard par rapport aux autres villes en ce qui concerne les informations. Car, trouver un réseau pour communiquer et suivre les informations devient un exercice qui nécessite un parcours de quelques centaines de mètres voire kilomètres. Il arrive des fois qu’on ne trouve pas de réseaux pendant plusieurs jours. Ce qui ne nous donne pas la possibilité de suivre les actualités du pays. Il faut que les autorités puissent veiller à ce que la majorité de nos villes soient couvertes en réseaux téléphoniques », ont déploré certains habitants sous l’anonymat.
Ce constat intervient alors que plusieurs habitants et autorités administratives locales peinent à joindre la capitale en cas d’urgence et que des commissions se font par écrit pour envoyer à une destination par les moyens des véhicules qui passent rarement. Ce qui est un manque à gagner pour, mais aussi pour le développement de ces localités.