Par Amelia Gotianga
Bangui 29 juillet 2023—(Ndjoni Sango) : Les multiples conflits armés en République centrafricaine ont fait que plusieurs domaines d’activités ont été fragilisés. A cet effet, la nation a besoin du concours de tous les centrafricains pour relever le défi du développement, alors que beaucoup ne pensent qu’à une politique radicale qui vise à s’opposer à tout ce qui est projet de développement.
La plupart des institutions de la République centrafricaine ont été fragilisées durant des décennies de crises sécuritaires. Le constat se fait sur toute l’étendue du territoire national avec l’occupation de la quasi-totalité des villes intérieures de ce pays par les groupes armés.
Mais après le retour à l’ordre constitutionnel avec les élections démocratiques, le pays commence progressivement à être compté dans le rang du concert des nations. Ce qui fait que plusieurs bailleurs et investisseurs commencent à s’installer, voire appuyer les autorités à pouvoir relever les défis énormes auxquels ce pays fait face.
Mais le problème qui se pose, est que certains fils et filles de la République centrafricaine sont encore loin de prendre à bras le corps, la destinée du Centrafrique. Cela s’explique par la contradiction de tous les projets susceptibles de favoriser le développement de ce pays.
Bien que l’opposition politique est un exercice démocratique, mais on se rend compte que celle en République centrafricaine est radicale et observe tout ce qui favorise le développement comme mauvais. Ce qui est un manque à gagner pour ce pays post-conflit qui nécessite la contribution de tout le monde.
En outre, l’heure n’est plus à l’opposition de manière radicale qui vise à contraindre toutes les actions menées en vue de sortir le Centrafrique de son impasse. Mais de prendre conscience et d’apporter des solutions adéquates et objectives pouvant favoriser l’épanouissement de la République centrafricaine et ses habitants.