Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 23 octobre 2023—(Ndjoni Sango) : Il ne se passe pas un seul jour où des milliers des Africains trouvent la mort en voulant traversé la mer méditerranée. Ce phénomène de traversée clandestine par la voie maritime et terrestre est aujourd’hui une activité génératrice de revenu pour certains Africains qui continuent de vendre des illusions à leurs frères.
L’Europe encore appelé « El dorado », est aujourd’hui un continent tant convoité par certains Africains qui pensent que réussir sa vie, il faut absolument y traverser. Pour s’y rendre, plusieurs Africains de différents pays tels que le Cameroun, Sénégal, Soudan, Niger, Mali et autres trouvent refuge au Maroc dans la ville de Tanger à Séouta ou encore en Algérie pour avoir ce réseau et traversé la mer dans des conditions inhumaines.
Pendant ce voyage risqué, plusieurs personnes périssent en cours de route à force de ne pas supporter la température du désert de Sahara et les conditions dans lequelles elles sont exposées. Pour ceux qui empruntent la voix maritime par les bateaux, trouvent également la mort à cause de vague de la mer et l’effectif des passagers transportés à bord.
L’un des migrants arrêtés par la Guardia Espagnole en frontière avec le Maroc, raconte le calvaire durant leur voyage.
« Si aujourd’hui, nous les Africains ont envie l’Europe, c’est à cause de nos dirigeants qui n’ont pas su nous créer des conditions de travail dans nos pays. Du coup on préfère aller souffrir ailleurs au lieu de rester dans son propre pays. Il se passe beaucoup de chose durant ce voyage. Pour nous qui empruntons la mer, il arrive de fois que les plus forts poussent les plus faibles afin d’éviter à ce que le bateau coule au fond de l’eau. Un autre risque est qu’en cas de vague de la mer, le bateau coule et ceux qui meurent le plus souvent sont ceux qui ne savent pas nager pire encore des enfants et des femmes », a déploré Ousmane, un migrant Malien.
Ce phénomène de migration clandestine doit absolument interpeller l’attention des dirigeants Africains ainsi que les organismes chargés du droit de l’homme pour que des mesures soient prises afin d’arrêter cette hémorragie.
L’argent que certains Africains utilisent pour payer les passeurs peut servir à créer des petites et moyennes entreprises au lieu de risquer sa vie dans la mer.