Ndjoni Sango (Bangui 18/07/16)
Par Eric NGABA
Les organisations de la société civile centrafricaine lancent un mouvement dénommé « E zingo Biani » littérairement » Réveillons-nous définitivement « . Lors d’un point de presse tenu ce 18 juillet 2016 à Bangui par le Coordonnateur de la société civile Gervais Lakosso, les organisations de la société civile centrafricaine exigent le départ immédiat de l’ambassadeur de France accrédité auprès de la République centrafricaine, et par la même occasion des forces françaises de l’opération Sangaris du territoire centrafricain.
Face au constat de la situation sécuritaire encore précaire en Centrafrique, les organisations de la société civile centrafricaine initient le mouvement « E Zingo Biani ». Ce mouvement se définie comme un Mouvement citoyen et pacifique pour la Résolution définitive de la crise centrafricaine et de l’appropriation de la destinée du pays. A travers un point de presse avec les journalistes, la société civile dénonce la complicité de la France à travers son ambassadeur en Centrafrique qui, selon le Coordonnateur de la société civile Gervais Lakosso, continue de cultiver le flou dans sa mission en Centrafrique. Fort de ce constat, les organisations de la société civile exigent son départ immédiat.
« Nous, peuple de Centrafrique, exigeons à la France de rappeler son ambassadeur accrédité auprès de la République centrafricaine qui outrepasse régulièrement les limites de sa compétence, d’arrêter ses manœuvres machiavéliques et d’assoir une coopération gagnant gagnant entre les deux pays ; de retirer sans conditions et sans délais toutes forces de l’opération Sangaris sur le territoire centrafricain « , a déclaré Gervais Lakosso, Coordonnateur des organisations de la société civile.
Par ailleurs, la société civile exige au pouvoir exécutif centrafricain de prendre des mesures urgentes pour le redéploiement sans condition des Forces Armées Centrafricaines (FACA), de prendre des mesures qui s’imposent pour la levée de l’embargo sur les armes en Centrafrique. Aussi, elle exige au pouvoir exécutif de limoger les ministres incompétents en commençant par celui de la défense; de rappeler l’ambassadeur de Centrafrique en France et de demander le départ immédiat de l’ambassadeur de France en Centrafrique.
Une mise en garde est lancée par les organisations de la société civile à défaut de l’exécution de ses revendications envoyées aux intéressés. « Un délai de 15 jours à compter de la remise des présentes revendications est donné aux concernés pour leur mise en œuvre. Dépassé ce délai, nous mettrons en place des mesures citoyennes pour obtenir l’application de ces revendications qui constituent le salut du peuple et le socle de son développement « , ont souligné les organisations de la société civile centrafricaine.
Eric NGABA/@Copy Right: Ndjoni-Sango
1-Je me demande si cette société civile a la moindre idée de ce qu’elle demande? 2- Si le pouvoir vous donne la possibilite de vous exprimez, cela ne veux pas dire d’exigé a ce dernier d’accomplir quelque chose qui est impossible? Alors il est important de comprendre que ce pays est trop faible pour répondre favorablement à ce genre de demande donc pour moi si la société civile, elle peut par contre aider le pouvoir par des voix et moyens afin prendre des mesures nécessaire pour faire en sorte que les réfugiés reviennent chez eux, ça sera un plus pour… Lire la suite »
@ brenth…. Votre interrogation est légitime car, il semblerait que vous avez soif du « savoir ». Si vous savez ce que c’est que la démocratie vous allez vous taire . La société civile est le socle du pouvoir du peuple, pour le peuple par le peuple bref.. Je suis totalement d’accord avec les revendications de la société civile. En outre si l’exécutif n’est pas convergent avec la société civile c’est bien un état totalitaire… Oui Malinas doit faire sa valise ainsi que don armée neocolonialisme de sangaris… Pourquoi c’est toujours la France qui fait tout à la place du peuple centrafricain… Lire la suite »
Oui ce petit crétin de préfet neocolon français Malinas doit prendre le chemin du retour vers son pays de chômage chronique.
Quant aux centrafricains nous devons nous débarrasser de la France en vue de rétablir notre dignité humaine.
Merci à la société civile, c’est bien le chemin de notre libération .