Bangui 9 avril 2024—(Ndjoni Sango) : Il a fallu un refus de payement de ticket du jour de la part d’un conducteur de mototaxi face à un agent de leur bureau pour que l’on puisse savoir ce qui se passe dans ce secteur de transports urbain. Il y’a de cela un bon bout de temps que le ministère des transports a régularisé le secteur de transports en commun des conducteurs des mototaxis. Le souci qui se pose est que les conducteurs des mototaxis sont mécontents et s’interrogent sur les 100FCFA prélevés par les agents des bureaux des conducteurs des engins à 2 roues de chaque arrondissement.

Plus de mécontentent que des interrogations de la part des conducteurs des engins à deux roues. Lorsqu’on sillonne certains marchés de Bangui, on croise des agents des bureaux des conducteurs de mototaxis avec des dossards rouges, bleus et autres, qui exigent aux conducteurs de payer 100FCFA moyennant des tickets chaque station des mototaxis.

Selon un conducteur de mototaxis, leur interrogation repose sur la traçabilité de ces fonds encaissés tous les jours par ces agents.

« C’est depuis 2022 que nous payons ces 100FCFA mais jusqu’à lors, on ne sait pas exactement à quoi cela servent. Quand tu refuses de payer, ils t’emmènent au bureau et trouvent des motifs pour te soutirer de l’argent. Le mieux pour eux c’est de nous faire au moins l’état des caisses afin qu’on puisse savoir à quoi sert ce qu’on nous prélève mais rien du tout. C’est pourquoi, nous souhaiterions savoir les autorités des transports sont au courant de ce qu’ils font ? »,a interrogé Fabrice un conducteur des mototaxis de PK5.

Un autre conducteur de mototaxi dénonce la mauvaise gestion des fonds prélevés par les agents de bureau des mototaxis.

« Ce qui nous a fait mal est que ces fonds prélevés n’est pas utilisés à notre profit. Il y’a nos frères qui souffrent dans les hôpitaux par suite d’accident alors qu’ils ont cotisé pendant qu’ils étaient encore en circulation. Nous sommes approchés des membres du bureau mais sans succès. Récemment on n’a appris qu’un bureau des taximotos a acheté une moto pour mettre en circulation pour leur propre compte », a dénoncé un autre conducteur des mototaxis de marché combattant.

Un membre de bureau des mototaxis justifie l’utilisation des fonds prélevés par leurs agents. « Ces fonds collectés tous les jours par nos agents nous permettent de payer le local, les tickets et assister les conducteurs de moto de notre secteur en cas d’accident ou de deuil. Il y’a certains conducteurs de moto qui s’entêtent et refusent même de payer cette cotisation journalière de 100FCFA quand bien même qu’ils ne sont pas en règle. Il y’a d’autres qui n’ont pas de gilet, de badge et trouvent des prétextes pour dire qu’ils ne sont pas de notre secteur afin d’échapper au payement », a fait savoir Brahim le chef de bureau des mototaxis.

De toutes ces tracasseries, il serait mieux que les autorités municipales puissent réagir afin d’arbitrer et réguler ce souci avant qu’un soulèvement ne puisse déclencher. De préférence, la mairie de Bangui et le ministère des transports peuvent déléguer des agents et installer un service sur place pour que chaque conducteur des motos puisse payer au moins 500FCFA par semaine, permettant à la caisse de l’Etat de bénéficier de ce secteur. Car, les fonds prélevés par les agents des bureaux des mototaxis sont un manque à gagner pour l’Etat.

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Bangui 21 mars 2024—(Ndjoni Sango) : Des centrafricains développent l’idée de transport commercial en taxis, bus et mototaxis. Cela facilite les tâches à des milliers de citoyens qui sont dans le besoin, mais en même temps, la surcharge demeure une préoccupation pour la circulation routière.

Le commerce de bus, taxi et mototaxi profite à de nombreuses personnes et réduit par la même occasion le chômage dans ce pays. Cela est bénéfique du moment où l’on prend au sérieux cette activité tout en respectant les règles de l’art et aussi la vie des passagers.

Le constat qui se dégage est que certains usagers de ces engins roulants à usage commercial veulent gagner leur vie en une seule journée et se lancent dans la surcharge. Ce qui est un danger même pour leur survie.

C’est l’exemple des conducteurs des mototaxis sur la sortie nord de la ville de Bangui qui se lancent dans le commerce de transport de charbons et bois de chauffe.

Ces derniers surchargent les engins à un niveau élevé. Ils ont même de la peine à regarder ce qui vient derrière eux et se laissent à la merci d’aller juste de l’avant. Ce cas n’est pas le seul danger. Il y a ceux qui sont parfois dépassés par la lourdeur des matériels et qui tombent en catastrophe en cours de route par manque de support ou encore d’équilibre.

Il convient de rappeler que les cas de surcharge cités à la sortie nord sont un exemple parmi tant d’autres, car sur tous les axes aux différentes sorties de la capitale, les véhicules de transport de commerce baignent dans cette pratique et mettent la vie de plusieurs passagers en danger. C’est une situation qui doit interpeller les forces de l’ordre.

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Bangui 10 octobre 2023—(Ndjoni Sango) : Le commerce de mototaxi est pratiqué par plusieurs jeunes en ce moment en République centrafricaine. Cela facilite le déplacement pour des milliers d’individus, mais certains d’entre ces jeunes manquent parfois d’éducation, d’où l’importance d’instaurer le civisme dans les textes qui régissent le fonctionnement des conducteurs de taxi-moto.

Il ne se passe pas un jour que des personnes se plaignent du comportement inapproprié affiché par certains conducteurs des motos-taxis malintentionnés. Bien que ce secteur rend un grand service à des milliers de centrafricains dans l’exercice de leurs tâches quotidiennes, mais beaucoup de défis restent à relever en terme d’éducation de certains conducteurs.

Car, ces derniers sont la source de multiples maux de la société à savoir ; les accidents de circulation, les stationnements anarchiques et bien d’autres mauvais actes à l’exemple de fausse alerte, semant la psychose au sein de la population.

« L’avènement des motos de commerce en République centrafricaine est un ouf de soulagement pour de nombreux individus. Car, cela facilite non seulement la circulation, mais aussi permet le raccourci pour nous déposer là où nous voulons. Mais le grand problème reste au niveau de l’éducation de certains d’entre ces conducteurs, il y a parmi eux, ceux qui sont conscients de ce qu’ils font pour subvenir à leurs besoins familiaux, mais aussi des malintentionnés qui prennent tout à la légère et qui jouent à la vie des individus. Donc il est important que les autorités en charge des transports, recadrent ce secteur pour le bien être des centrafricains », a fait observer, Jean Kparambeti, un habitant de Bangui. 

Cette observation intervient après que les conducteurs de mototaxi font l’objet de beaucoup de critiques à cause des comportements malpolis que certains affichent et qui créent de souci au sein de la société.

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Bangui 26 septembre 2023—(Ndjoni Sango) : La rentrée scolaire annoncée le 18 septembre par le ministère de l’éducation doit aussitôt retenir l’attention des Forces de Sécurité Intérieures (FSI) sur la circulation des écoliers. Il y a donc la nécessité de veiller à la surcharge des enfants sur les motos taxis afin d’éviter les accidents de circulation.

La surcharge est l’un des facteurs qui créent les accidents de circulation de route. Avec la reprise des classes, les embouteillages sont énormes. C’est dans ce contexte que les forces de l’ordre qui sont censées réguler la circulation doivent aussi veiller au respect des nombres des enfants qui sont transportés par les conducteurs des engins à deux roues.

Le constat fait est que plus de 4 enfants sont transportés sur une seule moto et à une vitesse supérieure à la  normale. Ces engins passent en présence de ces forces de l’ordre qui sont censés protéger non seulement la population mais également leur bien. L’un des cas signalés est celui de l’état des routes et la saturation de la circulation.

Selon un conducteur de mototaxi, plusieurs de ces collègues sont abonnés à des parents d’élèves

« Ce n’est pas de notre faute si nous faisons la surcharge les responsabilités sont partagés. Il y’a certains parents qui s’abonnent à un ou deux  conducteur mototaxis pour qu’ils puissent transporter ses enfants à l’école et les ramener à la maison à la fin de l’heure. C’est pourquoi, nous faisons ce qu’on appelle bachement en les transportant tous sur une seule moto et être payé à la fin du mois », a fait savoir Bienheureux un conducteur de mototaxis.

Une maman déplore le comportement de ces conducteurs de mototaxis abonnés qui font la surcharge des enfants en cours de route.

« En tant que parents, nous sommes obligés de protéger nos enfants qui vont à l’école dans les différents établissements scolaires. Souvent c’est à cause de nos nombreuses préoccupations que nous abonnons à un conducteur de moto pour emmener nos enfants à l’école. Le souci est que tu peux t’abonner à un seul conducteur de mototaxi qui a aussi des enfants en abonnement. Tu ne peux pas le savoir du moment où après avoir pris des enfants à la maison, il part prendre encore d’autres quelque part », a déploré Eliane un parent d’élève à l’école Bantou.

Un autre parent d’élève propose des pistes de solutions adéquates afin de minimiser les risques d’accident de circulation.

« Nous ignorons ce qui se passe en cours de route et c’est souvent nos enfants qui nous disent ce qui se passe si le conducteur roule bien ou prenne d’autres clients. Et on n’arrive toujours à trouver une alternative en s’abonnant plutôt à un taxi contrairement à une moto pour plus de sécurité. Dire que nous sommes au courant du surcharge de nos enfants sur la moto et qu’on ne fait rien je trouve que c’est de la mauvaise interprétation », a martelé Sosthène, un parent d’élève au collège de la paix dans Bimbo 3.

Le fait pour un conducteur de mototaxi d’être abonné à un parent ne doit pas être un profit pour lui de faire la surcharge des enfants en prenant d’autres clients ou abonnés en cours de route. Cette façon de faire constitue un risque d’accident. Pour ce faire, les Forces de Sécurité Intérieures (FSI), doivent être en alerte afin de sanctionner ces récalcitrants.

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Bangui 6 septembre 2023 –(NdjoniSango) : De nombreux conducteurs des mototaxis ne possèdent ni de permis de conduire, ni de carte grise ni de casque ni de plaque et ni de rétroviseur susceptible de provoque de graves accidents de la route et des embouteillages. A cette occasion, les conducteurs des mototaxis sont appelés à se régulariser dans les transports en commun en RCA.

Le constat est amer et beaucoup des usagers ont éprouvé d’énormes difficultés à trouver des mototaxis de leur destination qui  se font de plus en plus rares sur les artères principales,   à cause d’une opération de contrôle fait par les forces de sécurité intérieure (FSI) ciblant  principalement les engins à deux roues à usage commercial et particulier.

Ce contrôle suscite des avis partagés tant du côté des conducteurs de mototaxis que les clients. « Je ne peux pas circuler parce que je ne suis pas en règle et cette situation entrave  mes activités, Je pense le contrôle est le bien pour notre sécurité et du moment où il y a trop d’ennemis de la paix en RCA, il faut se mettre en règle pour ne pas donner de fil à retordre aux forces de défense et de sécurité », a expliqué un conducteur de mototaxi.

Cet avis est aussi partagé par un client qui souhaite la pérennisation du contrôle. « Les gens ont beaucoup mangé sur le dos de l’Etat et beaucoup de propriétaires des motos sont réticents et ne  veulent absolument pas  verser de l’argent dans la caisse de l’Etat et c’est depuis toujours. J’estime que les FSI continuent dans ce sens car les conducteurs de  mototaxis sont les causes profondes de graves accidents dans le pays », a fait savoir un usager sous couvert de l’anonymat.

II a par ailleurs encouragé les autorités à  doubler de vigilance en vue de réglementer la circulation de manière continue.

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Bangui 14 octobre 2022—(Ndjoni Sango) : Le nombre des conducteurs de moto-taxi ne cesse d’augmenter en République centrafricaine. Cela a facilité le transport des fonctionnaires, débrouillards et étudiants en cette période de la rentrée scolaire. Mais le problème est que ces derniers occasionnent ou bien sont victimes de la plupart des accidents qui se produisent. Alors quel est l’avenir de ces derniers à l’approche de cette fin d’année ?

Les conducteurs de taxi-moto réduisent efficacement le problème de transport en République centrafricaine surtout en cette période de pénurie de carburant, ajoutons aussi la rentrée scolaire qui est déjà effective.

Ce travail réduit non seulement le problème de transport mon aussi le taux de chômage. Car, la plupart des jeunes centrafricains ne travaillent pas ou ne trouvent pas quelques choses susceptibles de les occuper.

Mais le grand danger repose sur la manière dont ces derniers conduisent. Car, chaque jour, de nombreux cas d’accidents sont enregistrés dans les hôpitaux, provoqués par le manque d’attention de ces conducteurs. Ce que plaignent certaines personnes dont Frédéric Bisséngué, un fonctionnaire: « Les conducteurs de taxi-moto jouent un rôle très important dans le quotidien des centrafricains en ce sens, ils facilitent le transport rapide pour que nous gagnons de temps d’arrivée sur nos différents lieux de travail. Mais le plus grand danger est l’accident que ces derniers causent à chaque fois. Cela est provoqué par le manque d’attention de certains ou encore l’excès de vitesse, en voulant dépasser les autres pour se faire de l’argent. Donc, si les acteurs de régulation de circulation veillent sur cet aspect, je crois que nous éviterons beaucoup de dangers surtout à cette approche de fin d’année », a-t-il lancé.

Ce constat intervient après que plusieurs cas d’accidents de circulation ont été enregistrés dans les centres hospitaliers et que plusieurs conducteurs sont victimes de cas d’amputation, cependant, ces derniers manquent encore d’attention surtout à l’approche de cette fin d’année où la course contre l’argent s’élève.

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Bangui 20 septembre 2022-(Ndjoni Sango) : Sur les grandes artères de la capitale, les rues des 10 arrondissements de Bangui et dans les périphéries, les mototaxis inondent et constituent un danger pour la circulation publique. Certains des conducteurs de mototaxis qui desservent et renforcent le transport interurbain ne sont pas dotés des permis de conduire et ne disposent pas souvent pas des papiers administratifs de leurs engins.   

Les mototaxis sont aujourd’hui omniprésents. Partout ailleurs les mototaxis sont là en vue de renforcer le transport interurbain. Il sied de préciser que ces dernières années, on constate une carence des taxis et bus dans les transports interurbains  après les malheureux  évènements de 2013.Mais force est de constater que les conducteurs des mototaxis font  beaucoup de dégâts.

Il y’a  même des enfants qui conduisent des mototaxis alors que  la place des enfants est à l’école. Le constat est amer et les gens apprennent à conduire la moto dans un laps de temps dans les quartiers et deviennent des conducteurs des mototaxis sur les grandes artères alors que la conduite des engins à deux roues ou quatre roues demande la maitrise et de l’expérience.

« Rien ne sert de  courir, il faut partir à point »a dit La Fontaine. Pourquoi les jeunes en RCA aiment-ils le raccourci et préfèrent s’aventurer dans un tel business alors que l’avenir de la nation repose sur eux ? Le gouvernement ne ménage aucun effort pour offrir gratuitement de l’éducation aux enfants en vue de les instruire selon l’un des cinq (5) verbes du MESAN.

Ces mototaxis sont pour la plupart de temps les causes de graves accidents voire mortels dans les différentes artères et routes de la capitale, car ne respectant les codes de conduite. Bientôt c’est la rentrée des classes dans les établissements primaires et secondaires de la République Centrafricaine. Il faut que  ces conducteurs des engins à deux roues surtout soient sensibilisés dans l’objectif de réduire la fréquence des accidents.

Rappelons que les mototaxis n’existent pas seulement qu’en RCA, au Cameroun voisin les mototaxis sont indénombrables mais le secteur est encadré, ce qui fait que les accidents sont rares.

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Bangui 2 février 2022—(NDJONI SANGO) Au courant d’une assemblée générale extraordinaire, l’Association des mototaxi du 5^ème  arrondissement a fait le bilan de ses activités. Une occasion pour le bureau exécutif de présenter à ses membres le bilan financier de ses activités de 3 ans.

Réélu en 2019, le bureau exécutif de l’Association des conducteurs de mototaxis du 5^ème arrondissement,  a présenté ce dimanche 30 janvier à son siège,  le bilan financier de 2019 à 2022. Une obligation annuelle pour le bureau exécutif  dans l’exercice de sa fonction de rendre compte de ses activités en termes de finances à ses adhérents.

Pour des raisons dues à la pandémie du Covid19 et la récente crise électorale,  le bureau a  manqué à  son devoir annuel dont il est obligé de rendre compte en ce jour,  a expliqué ALI-ARBAOUI, Président du Bureau exécutif :  « Il est de coutume et selon les textes statutaires de notre organisation de faire chaque année le compte rendu des fonds que nous collectons auprès de nos adhérents, ce que nous faisons de ce fonds et ce qui reste dans la caisse. Depuis trois ans, on a manqué à ce devoir par rapport à la pandémie du Coronavirus et la dernière crise électorale notamment l’événement du 13 janvier 2021 qui a conduit à trancher de cessation de notre travail. Aujourd’hui,  on est obligé de présenter à nos pairs,  le bilan de 3 ans de nos activités financières ».

Pendant 3 ans,  le bureau que dirige Ali-ARBAOUI a eu à porter assistance, sociale sur le plan sanitaire, les cas d’accident, de décès, et appuis économiques  à ses pairs qui sont dans le besoin. 150 conducteurs accidentés, 105 conducteurs malades, 8 conducteurs décédés et certains dans des conditions difficiles voire  en prison ont bénéficié de l’assistance de ce bureau dont le mentant total s’élève à 2.698.000 FCFA. A ce jour le Bureau exécutif dispose d’un montant total d’1 million et quelques dans sa caisse.

Ses pairs confiants, félicitent la somme cumulée au courants des trois dernières années et lui redonne confiance pour la continuité avant la tenue prochaine de l’Assemblée générale élective.

Notons que ce bilan financier de 3 ans a été présenté en présence du bureau national des conducteurs de mototaxis  représenté par le Président et son Secrétaire général, les autorités policières locales et le Commissaire du port-Amont.

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Bangui 12 mai 2021—(Ndjoni Sango) : Dans un passé récent, un arrêté interministériel demandant ainsi à tous les conducteurs de taxi-motos de se procurer des gilets numérotés et des casques de protection avant de sortir travailler. Ce qui a été fait presque par la quasi-totalité des chauffeurs. Cependant, certains déplorent déjà avoir des difficultés d’audition en portant ces casques de protection.

La conduite des taxi-motos est l’une des principales activités que pratiquent  beaucoup de jeunes centrafricains de nos jours. Et pour réglementer ce secteur afin d’éviter des incidents qui peuvent surgir, le gouvernement, dans un arrêté, a demandé à ce que tous ces conducteurs se procurent des gilets numérotés pour chaque zone et des casques de protection.

Mais certains de ces conducteurs déplorent le port de casque en affirmant avoir des difficultés d’audition lorsque le client leur demande de stopper :

« La loi du pays est à respecter. Les mois passés, le ministre de la sécurité publique avait signé un arrêté, nous demandant d’être en règle avant de sortir pour le commerce, c’est-à-dire, nous procurer des gilets numérotés et des casques de protection. Mais aussi, une autorisation de transport. Ce qui a été fait par presque plusieurs conducteurs. Ceci est pour notre bien. Le grand problème toutefois, c’est  que lorsqu’un client veut nous prendre en course ou encore demander l’arrêt, on a de la peine à l’écouter. Ce qui cause parfois de malentendus entre nous et nos clients, alors que le casque couvre nos oreilles et empêche l’audition », a déploré Elsen Maraba, un conducteur de moto dans le 8^ème arrondissement.

Il faut souligner que le port des casques n’est pas la seule raison qui provoque le problème d’audition chez les conducteurs des taxi-motos. Certains ont incorporé des baffles et MP3 pour jouer de la musique en désordre. Et en augmentant le volume, ils ont de la peine à écouter les clients qui demandent l’arrêt. Ce qui crée souvent des mésententes.

Ce constat vient après plusieurs altercations effectuées entre les conducteurs de motos et leurs clients après chaque demande de stop à laquelle, ces derniers s’en rendent compte tardivement et déposent les clients sur une place qui n’est pas de leur gré.

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Bangui 24 février 2021— (NdjoniSango) : Après un mois de suspension temporaire de leurs activités, suite à un arrêté ministériel interdisant les conducteurs des engins à deux roues de pratiquer leur petit commerce. Une autre loi vient de voir le jour, celle qui consiste à la reprise conditionnée,  permettant à cette catégorie de transporteurs urbains d’être recensés à travers les bureaux de différentes associations des conducteurs de mototaxis avant cette reprise dans les normes prévues.

Le ministère des transports a annoncé la reprise des activités des mototaxis, d’où nécessité de procéder aux enregistrements de leurs conducteurs. Les opérations ont été lancées dans les bureaux des associations des mototaxis en vue de procéder à leur identification.

Les normes imposées aux conducteurs de motos sont le port obligatoire de masque pour le conducteur ainsi que celui du passager, un gilet selon chaque secteur, un casque pour le conducteur ainsi que la carte grise de chaque moto. Ces mesures du gouvernement s’appliquent à tous ces conducteurs exerçant dans le domaine sans exception ni distinction.

L’engouement se fait sentir de plus en plus dans les arrondissements de Bangui. Sur (1000) mille conducteurs, un effectif de 363 recensés dans le 3è arrondissement, d’après Jacob Nguénet, Secrétaire du bureau dudit arrondissement : « Le 3è arrondissement a déjà recensé 363 conducteurs mais le chiffre est progressif. Pour l’instant, on attend une autre décision de la part du ministère de la sécurité pour une reprise effective de ces engins »,a-t-il précisé.

Moins de 1000 conducteurs dans certains bureaux d’associations des mototaxis se sont enregistrés. C’est le cas des 2è et 6^ème arrondissements où les bureaux ont pu recenser plus de 500, indique le secrétaire général du bureau de 6^ème arrondissement :

« Au niveau de notre bureau, nous estimons que 500 conducteurs se sont enregistrés. Mais concernant les mesures du ministère à propos des équipements tels que le gilet et badge, nous sommes en train de voir avec les responsables de différents arrondissements de Bangui ainsi que Bimbo et Bégoua, pour fixer un montant raisonnable à tous les conducteurs de ces engins à deux roues », a fait savoir Aimé Guendoka, secrétaire général du bureau du 6^ème arrondissement.

Cette opération menée par le ministère des Transports et de l’Aviation civile, vise à réglementer ce secteur d’activité après l’interdiction par le gouvernement. Cela fait suite aux attaques de 13 janvier 2021 à la porte de la capitale par les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).

Plusieurs conducteurs de mototaxis ont été soupçonnés d’être de connivence avec ces forces négatives qui menacent de destituer par la force les institutions légitimes.

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