Par Wisdom Mbossua
Bangui 04/10/06 (Ndjoni Sango): La future assemblée générale extraordinaire de la fédération centrafricaine de basket-ball fait déjà couler beaucoup d’encres tant le travail de la commission de validation se justifiait à juste égard car tous les passionnés attendent l’arrivée d’un président capable de faire face au grand chantier de reconstruction de notre Basketball sans intérêt occulte et nombriliste.
Au regard de l’interprétation du règlement intérieur de la dite Fédération, le président s’en est expliqué sur les ondes de la radio Ndeke Luka en se focalisant essentiellement sur la candidature de Mr Guy Maurice LIMBIO.
Selon les mots du président de commission, la notion de résidence réelle a été l’un des points cruciaux des nombreux débats houleux qui ont bousculé le milieu du basket-ball centrafricain. Doit-on finalement croire que Mr Guy Maurice LIMBIO était le seul concerné par cette nouvelle notion de résidence réelle non inscrit dans les textes ? Comme dirait-on sur les réseaux sociaux et la toile, qui était finalement plus résident que qui en Centrafrique? Après la validation des candidatures, un nouvel écueil se pose à la longue liste des candidats dont la majorité arrive du bureau sortant à savoir le « quitus ».
Quitus : Definition,Utilité,et à qui cela s’adresse ?
Le quitus est l’approbation par l’assemblée générale du rapport d’activité d’un ou plusieurs membres du bureau assujettie à un versement régulier de ses cotisations. Ce quitus s’impose à tous les membres du bureau sortant de la féderation centrafricaine de basket-ball. En cas de démission, les membres du bureau fédéral n’auront pas de facto le quitus eu égard à la non présentation d’un rapport d’activité et/ou versement des cotisations.
En effet, selon les articles 14 et 16 des statuts de la féderation centrafricaine de basket-ball, seuls les anciens membres du bureau fédéral ayant le quitus peuvent se représenter. Par conséquent, l’omission technique de la commission de validation soulèvera équivoque lors de cette assemblée générale qui s’annonce déjà houleuse alors que la Centrafrique se trouve à l’heure de réaliser le meilleur choix.
Vu que le diable semble être toujours présent dans le détail, nous attendons de voir l’application réelle des lignes des textes. Logiquement, Mr Serge SINGHA ne devrait pas avoir de quitus pour les raisons suivantes: Élu en 2012 comme 2ième vice président de la FCBB*, il est resté inactif à l’écart durant son mandat, Il n’a pas honoré ses cotisations mensuelles durant sa mandature, Il n’a pas fourni aucun rapport d’activité jusqu’à la date de sa démission le 15 mai 2014.
Idem pour bon nombre des membres du bureau sortant, tel que le secrétaire général qui, catégoriquement a refusé de demander le rapport technique et financier sur les 124.000 $ alloués par la solidarité olympique au CNOSCA. Il n’est pas à jour de ses cotisations et devra fournir un rapport costaud pour justifier à titre d’exemple, le fiasco de se rendre en bande de 5 à Abidjan y compris le ministre des sports pour soit disant solliciter l’organisation de l’Afro-basket 2015 attribué à la Tunisie.
Le 1er vice président Mr Fiacre NDINGATOULOUM, confronté à ces même problèmes également ne devrait pas échapper à la règle en justifiant sa présence à Tunis pour l’intérêt de notre basket-ball pour un coût de 2.000.000 FCFA environ.
Quand au président de ASOPT, Mr Isidore EMBOLA, résident à Bordeaux et titulaire d’une carte séjour avec une forte probabilité d’une accessibilité au revenu de solidarité actif en temps que diplomate de son état, une belle contradiction qui aurait échappé à cette dite commission, mais peut à tout moment provoquer un tsunami, si une telle information arriverait sur le bureau, respectivement du préfet de la Gironde et du directeur de la CEMAC Mr Pierre Moussa.
On comprend mieux l’importance et l’inquiétude de la délivrance des quitus à tous les membres du bureau sortant qui aura lieu le vendredi 7 octobre 2016 à la veille des assemblées générales prévues le 8 octobre 2016. Ainsi, le corps électoral composé de délégués des ligues régionales, les clubs et la ligue de Bangui auront à juger de la pertinence d’actions des membres bureau fédéral sortant y compris les démissionnaires pour arbitrer l’avenir du basket-ball centrafricain. L’heure du choix responsable et utile est proche comme la destinée du sport roi